"Rafale" d'images au-dessus des îles polynésiennes ! Durant la mission "Heifara Wakea", les chasseurs Rafale sillonnent quotidiennement le ciel polynésien. L'occasion pour les pilotes de ces avions d'engranger un maximum d'images et d'apprécier la beauté des paysages. Des souvenirs plein la tête.
Les militaires de la mission Heifara Wakea sont venus en Polynésie dans le but de tester la projection d'une force de frappe à l'autre bout du monde en moins de 48 heures. 3 avions Rafale, 2 A330 ravitailleurs et 2 A400 M pour transporter du matériel. Suffisant pour assurer également la protection de l'espace aérien.
Bons baisers de Tahiti
Pour joindre l'utile à l'agréable, les pilotes n'hésitent pas aussi à "mitrailler" mais de manière pacifique, c'est-à-dire à engranger des images. Car ils ne doivent certainement pas s'entraîner tous les jours dans un décor aussi magnifique. Sur leur page Facebook, ils n'hésitent pas à l'écrire :
"On ne vous cache pas que dans notre jargon, ce type de mission, on lui donne le nom de "sucre". Une gourmandise. Certes, elle a demandé beaucoup d'efforts, une préparation minutieuse afin de respecter des objectifs ambitieux, mais parfaitement à la portée de nos personnels et de nos matériels. Notre structure opérationnelle, fruit des expériences passées, permet de mener ce type d'opérations que peu de nations dans le monde peuvent accomplir. 17 000 km en moins de 40 heures avec, à l'arrivée, une mission de protection de l'espace aérien comme nous pourrions en réaliser en situation réelle. Nous savons faire. Nous le prouvons encore.
Maintenant, place au "sucre" et profitons du paysage. Ia orana, Tahiti !"
Par ailleurs, le haut-commissaire a reçu le général Vincent COUSIN, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes, à l'occasion de cette opération "Heifara".
Dissuader et servir
Une rencontre pour échanger sur "l’importance de ces missions... en matière de police du ciel et de coordination des opérations aériennes au niveau national", communique le haut-commissariat. "À compter du 27 juin, le dispositif aérien se rendra à Hawaï, puis à Langley en lien avec l’US Air Force et dans le cadre de la coopération bilatérale avec les Etats-Unis dans le Pacifique. Ce déploiement de moyens permet de tester la stratégie de défense du territoire et de la zone indopacifique. Il démontre la capacité de la France à protéger la population au travers d’un déploiement rapide et dissuasif de moyens militaires".
L'an dernier, "l’opération Résilience de l’armée de l’air avait permis au territoire de bénéficier de l’avion A400M Atlas pour effectuer les rapatriements de ressortissants français, les évacuations sanitaires et la distribution de fret inter-îles".