Loin d’elle l’idée de profiter du confort de l’hôpital, une dame est tout simplement clouée au lit… Elle attend avec impatience d’être opérée… Elle est prise en charge par l'hôpital. Mais elle n’a plus de couverture sociale.
Chaque jour, près de 3 patients en moyenne sont dans ce cas de figure. "On ouvre les droits pendant une durée de 3 mois, ce qui permet au patient de faire son dossier. On le voit pour lui faire signer les papiers, qui sont enoyés directement à la CPS", explique Jean-Charles Bernardino, auxiliaire social du CHPF. La CPS prend donc en charge les frais d’hospitalisation.
Autre exemple d’accompagnement par le service social : le projet de vie du malade. "J'ai eu une maladie à laquelle je n'y ai pas prêté attention, je continuais à travailler. Ensuite on m'a envoyé en France pour être greffé. Mais cela n'a pas réussi", déclare un homme qui ne peut plus travailler. "C'est important de mettre en place un dossier Cotorep pour qu'il puisse avoir les aides nécessaires, d'abord financières mais aussi pour l'accompagner dans un projet professionnel adapté", précise Olivia Bois, auxiliaire sociale.
Autre axe de travail. La protection des personnes vulnérables et des enfants victimes de maltraitance. "S'il [s'avère] que ce sont des traces suite à une chute de l'enfant en jouant, du coup il n'y a pas d'alerte par la suite. Soit ça se finit par un signalement qui est transmis à la justice, donc au parquet", remarque Marc Pugibet du service de l’action sociale et éducative.
93 cas ont été signalés par le CHPF. Près de la moitié d’entre eux ont fini par être placés en urgence dans une famille d’accueil.