Sécurité à l'université : les étudiants inquiets et en quête de solutions

Le campus est grand, pour l'instant il est impossible de le sécuriser entièrement.
Hier soir dans notre JT, Hereiti Besson, étudiante à l'université de Polynésie française, a été interviewée sur la question de la sécurité sur la campus après l'agression à l'arme blanche d'un étudiant la semaine dernière. Ces derniers sont inquiets face à la montée de l'insécurité.

L'agression récente à l'arme blanche a ravivé les craintes des étudiants quant à leur sécurité sur le campus. Cette attaque s'ajoute à une série d'incidents, y compris des agressions par des individus inconnus, créant un climat d'insécurité palpable.

Face à cette situation, l'université a annoncé des mesures de sécurité supplémentaires. L'embauche de vigiles supplémentaires qui effectueront des rondes sur le vaste campus est prévue, tout comme l'installation de caméras de surveillance. Ces mesures visent à dissuader les agresseurs potentiels et à renforcer la sécurité.

Ajouter des vigiles et des caméras de surveillance est une solution. Mais est-ce que sera suffisant pour assurer un bon niveau de sécurité sur le campus ?

Cependant, de nombreux étudiants remettent en question l'efficacité de ces mesures. C'est le cas de la jeune Hereiti Besson, interviewée hier soir dans notre JT. Selon elle, ajouter quelques vigiles et des caméras ne suffira pas à garantir leur sécurité. Elle estime que le problème est plus profond et nécessite une approche plus globale. Les étudiants préconisent notamment la clôture des campus, l'augmentation de l'éclairage pour assurer la visibilité la nuit et une réflexion plus poussée sur les moyens de prévention des agressions.

Pour eux, il est maintenant essentiel que les autorités universitaires et les responsables de la sécurité travaillent en étroite collaboration avec les étudiants pour mettre en place des solutions efficaces et durables.