Radicalité, puissance et fluidité sont les trois critères pour obtenir une place dans la sélection tahitienne.
Miliani Simon, fraîchement médaillée d'or à la Rip Curl Grom Search en France, est la plus jeune de l’équipe. Face au talent de Kierra Goold, la concurrence est rude. Mais les filles s’adjugent les deux premières place de la série. Un bon exercice en vue de la prochaine échéance.
"Ça s'est bien passé, même si les conditions étaient un peu compliquées" nous dit Kiarra. Miliani, elle, est plus stressée...la compétition d'aujourd'hui la rassure "ça entraîne et ça aide à trouver des stratégies."
Chez les cadets le niveau est très élevé. Trois places sont à prendre. Naiki Vaast et Keo Chanrier font partie des prétendants. Dans une série, les détails comptent et les bonnes stratégies paient. "Cette compétition est la dernière de la saison. Elle est importante. On observe comment les jeunes se comportent à l'eau et leur capacité à performer malgré la pression", explique Nicolas Berthé, entraîneur de la sélection tahitienne.
La tâche ne sera pas facile pour les sélectionneurs…l'assiduité et la régularité des surfeurs seront déterminants. Les sélectionnés disposent d'un mois et demi de préparation intense avant le championnat du monde junior prévu à Rio de Janeiro, du 24 novembre au 3 décembre 2023.