Comme c’est le cas dans beaucoup d’archipel, le tourisme est la 1ère économie des Marquises.
Avant que le covid-19 ne vienne contrarier les plans du tourisme marquisien, l’île de Nuku Hiva accueillait près de 21 000 touristes de croisière par an répartis sur une vingtaine d’escales.
L’an dernier le retour des paquebots de croisière s’est fait discret sur la terre des hommes avec moins de 6 escales dans la capitale administrative de l’archipel.
Cette semaine, avec l’arrivée du 1er paquebot en baie de Taiohae, les intervenants du tourisme marquisien, étaient sur le pied de guerre, prêts à tout mettre en œuvre pour faire du retour des croisiéristes aux Marquises une réussite totale. "C'est un très bon point pour tous ceux qui travaillent dans le tourisme, tous les prestataires de service, les transporteurs, les hébergeurs, les magasins et spécialement les artisans. Beaucoup d'artisans viennent exposer pour vendre leurs produits", se réjouit Lucie Otto, présidente du comité du tourisme de Nuku Hiva.
Certains artisans viennent même de Ua Pou, ou de Ua Huka. C'est dire si l'arrivée d'un paquebot est perçue comme une manne financière. "C'est quand même de l'économie qui rentre pour la population", ajoute Lucie Otto.
Pour le comité du tourisme de l’île, cette année devrait s’inscrire sous le signe du retour à l’apaisement économique pour beaucoup de familles.