Tatouage : une procédure draconienne pour continuer à exercer

Avant même le confinement, les tatoueurs prenaient de nombreuses précautions pour pouvoir tatouer, des mesures engendrant même parfois des frais à leurs charges.

Il a l’allure d’un chirurgien et pourtant Tuatini est tatoueur. Armé de son masque FFP2, de ses gants et de sa blouse, il continue à tatouer dans son salon de Faa’a.


Le tatouage étant un acte médical avec une réglementation sanitaire stricte, les tatoueurs n’ont pas attendus l’arrivée de la covid-19 sur le territoire avant de s’équiper ainsi.

On s’est adapté par rapport à la crise qu’on traverse en ce moment et par rapport aux textes que les autorités ont mis en place.

Tuatini TAMATA – Président de l’association des tatoueurs Polynesia Tatau

 

Avant de passer sous ses aiguilles, ses clients doivent lui présenter un certificat de vaccination ou bien se faire tester, avec des autotests qu’il a lui-même financé.

Président de "Polynesia Tatau", Tuatini assure que les 60 tatoueurs que compte l’association suivent ce même procédé qui s'ajoute aux désinfections quotidiennes du matériel et des locaux.

L’obligation vaccinale s’applique également à ce corps de métier et les tatoueurs semblent comprendre sa nécessité puisque leur métier ne permet pas la distanciation sociale.