Territoriales : les élections vues par les religions

Une église
Les électeurs ont encore trois semaines pour déterminer leur vote. Alors ils cherchent, ils réfléchissent, ils s'informent... À l'heure des cultes, ce dimanche, la conversation est loin d'être politique. Comme l'idée forte et partagé qu'il y a une césure entre le croyant et le citoyen, même si les valeurs auxquelles l'on accroche peuvent avoir leur importance.

La Foi les a réunis. Et pourtant, chacun d’entre eux est unique. Une réalité rendue possible grâce au libre-arbitre. Celui par exemple, de venir à la messe ou pas, ou encore d’aller voter ou non. "C'est le droit de tous citoyens, si on veut aller faire entendre sa voix, il faut aller voter", confie Josiane, de confession catholique. Sinon, il ne faut pas rouspéter après".

René, lui, est membre de la communauté du Christ et estime qu'il faut faire quelque chose pour ne pas subir les politiques mises en place. "Il faut aller voter pour pouvoir choisir ce qu'on veut". "Ça ne va peut être pas changer mais au moins on a fait quelque chose", estime Huri, membre aussi de la communauté du Christ, 

Le message est clair. Il est important d’aller voter.  En 2018 lors du 1er tour, le taux de participation était de 61,51% contre 66.82% au second tour. "Si je vais voter, c'est justement pour pouvoir marquer de mon empreinte, le choix que je vais faire", confie Olivier, de confession catholique. Miroise, une fidèle protestante et surtout une citoyenne polynésienne, s'occupe des jeunes de son quartier. "Sans la politique, on a rien pour nos jeunes : du travail, ce qu'on a besoin pour le sport. Sans la politique, on ne peut pas obtenir ce qu'on veut.". 

L’augmentation du coût de la vie, la détresse familiale… Difficile de nos jours de combler les disparités entre les plus riches et les plus pauvres. Dire "non" signifie tout de même aller aux urnes. Il y a 5 ans près de 36% des inscrits n’y sont pas allés. Leur façon à eux de mettre en cause la légitimité des élus.