Tourisme durable : la Polynésie en bonne voie mais le chemin reste encore long

Le tourisme durable, un modèle tenant compte de l'environnement et des gens.
Le sommet sur le tourisme durable débute lundi prochain dans un hôtel de Faa'a. Une vingtaine de pays de la région seront présents pour discuter de stratégies touristiques plus écoresponsables. Ce sommet est organisé conjointement par la Polynésie et la South Pacific Tourism Organization (SPTO).

nLe tourisme durable est un modèle de tourisme conscient qu’il doit préserver l’environnement et inclure les populations pour durer.

Parmi les membres de la South pacific tourism organization(SPTO) qui se réunira dès lundi, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont des modèles en matière de tourisme durable ; la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna quant à eux se lancent ; et la Chine est encore loin d’être un modèle en la matière. Et ce sont justement ces différents profils qui vont échanger pendant une semaine pour avancer et préserver le tourisme.

En Polynésie, les chiffres de 2022 viennent de tomber : 218 000 touristes en 2022. Actuellement, tous les hôtels 5 étoiles sont sur la bonne voie du tourisme durable. Prenons l’exemple de celui de Tetiaroa, qui a un swac, système de climatisation grâce aux eaux froides puisées dans les pmrofondeurs, un potager, une station d’épuration, un composteur et un centre de tri. Et la cerise sur la gâteau : Tetiaroa society qui œuvre sur place pour la conservation, la recherche et l’éducation comme le souhaitait Marlon Brando. Parmi les stars qui y séjournent, l’acteur Johnny Depp a fait un don au mois de juin dernier de 22 millions cfp à l’association.

L'hôtel très haut de gamme le Brando à Tetiaroa est l'exemple même de tourisme durable.

Les pensions de famille elles aussi jouent le jeu avec le solaire par exemple. 14 aux Tuamotu se sont déjà engagées de la sorte pour le tourisme durable.

Mais le tourisme durable, ce n’est pas encore pour demain au fenua. Il reste encore du travail. Il n’y a que 5 centres d’enfouissement technique dans toute la Polynésie pour traiter les déchets, il en faudrait plus. Par contre, les dépotoirs sauvages eux sont toujours trop nombreux.

Des villes flottantes qui apportent des touristes mais aussi de la pollution.

Il faudrait aussi réussir à convaincre ceux qui s’opposent aux constructions d’hôtels que l’environnement sera préservé. Il y a aussi la problématique des paquebots ultra polluants. Dans ce domaine, des investissements doivent être réalisés, et des solutions à trouver pour préserver les 12 000 emplois directs générés par le secteur. 

Ecoutez Natcha Szilagyi :