Ce projet de reboisement vient à point nommé pour sensibiliser la population sur l’importance de préservation de nos forêts qui sont non seulement le foyer de l’avifaune locale, mais qui nous abritent et nous nourrissent aussi.
Ce projet a ainsi pour objet de recréer l’habitat naturel des oiseaux, de favoriser la régénération naturelle des espèces locales, de créer une zone conservatoire pour certains arbres ou arbustes qui sont eux aussi menacés d’extinction.
Une sélection d’une quinzaine d’espèces indigènes et endémiques couvriront cette parcelle (ex : santal marquisien, bois de rose, tamanu etc.) Une équipe, formée par un expert en botanique, sera chargée de l’entretien et de la plantation des arbres.
Un schéma technique a été mis en place afin de favoriser le succès de ce projet. Ce projet rappelle notamment tout l’intérêt de planter des arbres, surtout dans le contexte actuel de sècheresse et de pénurie d’eau. Leurs fonctions sont multiples : maintien de l’ombrage, maintien de l’eau dans les sols, maintien des sols, rafraîchissement et assainissement de l’air en captant les gaz à effet de serre et en rejetant de l’oxygène.
Depuis novembre 2021, 2 pépinières ont été construites, plus de 8 000 graines ont été semées, et à ce jour, presque 2 000 ont germé, la zone à replanter a été balisée, en partie nettoyée et la mise en place d’une clôture est en cours.
Cette clôture n’ayant obtenu aucun financement, l’association œuvre depuis quelques temps dans la récolte de fonds via des évènements ou appels au don pour financer une partie de celle-ci. Estimée à plus d’un million de francs, une cagnotte via la fondation Anavai est en cours pour la financer. (https://www.anavai.org/project/reboisement_de_la_crete_tevea_a_ua_huka)
Une fois la clôture terminée, les plantations pourront être réalisées. En effet à cause des chèvres et des chevaux qui divaguent librement autour de l’île, leur présence impacte fortement la régénération naturelle des arbres, ce qui contribue aussi à l’érosion des sols.