Ukrainiens, Russes et Polynésiens unis contre l'invasion russe

Toutes et tous aux couleurs de l'Ukraine.
Ils étaient peu nombreux ce dimanche matin à manifester leur soutien au peuple ukrainien et à exiger l'arrêt de cette guerre. Certes un petit nombre mais qui s'ajoute à tous ceux qui l'ont déjà fait à travers la planète.

Depuis jeudi, un peu partout dans les capitales européennes, de nombreuses personnes manifestent contre cette guerre. Ils étaient plus de 100 000 ce dimanche à Berlin pour dire non à ce conflit et soutenir les Ukrainiens.  

Ce matin, place Tarahoi, à peine une quinzaine de personnes ont manifesté leur soutien à au peuple ukrainien qui subit l'offensive russe depuis 4 jours.

Leurs armes, de simples pancartes affichant des messages de paix, ou demandant l'arrêt de la guerre. Mais aussi leurs mots.

Est-ce que le gouvernement russe entendra ce message ?

Parmi ces opposants à l'invasion russe, des citoyens russes, consternés par les agissements de leur gouvernement. "C'est horrible que la guerre ait été déclarée, je me réveille le matin en me disant que c'est un mauvais rêve...c'est cauchemardesque ce qui se passe...on n'arrive pas à croire que notre gouvernement soit à l'origine de cette action anti-humaine", déclare révoltée Natalia Ivanov. 

Maxime Ivanov, son mari, est aussi de cet avis. Surtout il pense même que "le gouvernement russe a d'autres desseins" en agissant de la sorte.

De son côté, Jules Hauata ne comprend pas que "la paix a été bafouée par l'idéologie de certaines personnes...C'est malheureux, on se croirait revenu en arrière ", se lamente-il.

La petite fille de Katerina porte les couleurs de l'espoir.

Dans ce petit groupe de manifestants, il y aussi Katerina. Cette Ukrainienne est venue avec sa fille. L'inquiétude se lit sur son visage. "On est très stressé en regardant les actualités russes et ukrainiennes en même temps. Je tiens à mon peuple, et j'essaie de faire quelque chose pour l'aider".

Ce dimanche, la présidence de l'Ukraine a annoncé avoir accepté des pourparlers qui se dérouleront à la frontière avec la Biélorussie.