Comment faire pour que nos enfants soient locuteurs de leurs langues maternelles ?
Telle fut la problématique du jour. Elle résume à elle seule les enjeux de la déperdition des locuteurs en langues polynésiennes et de la rupture dans la transmission intergénérationnelle de nos langues.
Déclinée en quatre thématiques, les travaux se sont déroulés durant la matinée de jeudi dans le cadre de 4 ateliers portant sur :
- la petite enfance et la formation des personnels ;
- la pédagogie traditionnelle ;
- la place de l’outil numérique dans le développement des langues ;
- vivre sa langue en immersion culturelle.
Dans l’après-midi, la discussion a porté sur la fixation des dates correspondant à Matari’i ni’a et Matari’i raro.
Ce séminaire s’est déroulé en langue tahitienne, ce qui est une première pour un séminaire de travail initié par le gouvernement et un challenge pour les organisateurs, car les livrables seront rédigés en langue tahitienne puis traduits en langue française, grâce notamment au soutien de l’association Papa’i des étudiants de l’université de Polynésie française.
Il a réuni des personnalités reconnues en matière de langues polynésiennes issues du secteur public, du secteur privé et du réseau associatif.
Cette représentation s’étend des représentants des académies de langues polynésiennes aux entrepreneurs privés en passant par les associations culturelles, les confessions religieuses, les enseignants et les étudiants de l’UPF.