Une partie des pélerins polynésiens est arrivée à Rome après avoir quitté Israël en bus pour la Jordanie. Une fois arrivés à Amman, la capitale de ce pays, certains comme Teura Tarahu-Atuahiva se sont demandé pourquoi le gouvernement français ne les avait pas avertis qu'il affrèterait un vol pour rapatrier les ressortissants français.
Là-bas, des journalistes de France 24 les ont retrouvés. Les pélerins leur ont avoué leur crainte de se retrouver dans une telle situation.
"Nous ne sommes pas habitués à la guerre, ce n'est pas par exemple comme ce qui est montré dans les réseaux sociaux, à la télévision...Là on est sur place, et cela a pété de partout autour de nous", avoue Père Bruno Mai, chef de la délégation polynésienne en pèlerinage à Jérusalem. "Dès qu'on a passé le premier poste-frontière du côté israëlien, là c'était tendu", reconnait Peggy Baichoo, habitante de Saint-Denis de la Réunion.
Pour rejoindre la France, le groupe a été séparé en deux. L'un a décollé vers Paris avec une escale en Turquie, tandis que le second transite par Rome.
Le reportage :
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