"Il semblerait que nos présentations aient été appréciées. De même lors du temps consacré aux questions des experts on a pu apporter les réponses souhaitées par le comité. On nous a félicités pour la présentation du dossier. C’était impressionnant car nous avions affaire à des personnalités de la culture et de l’environnement", s’est réjoui Heremoana Maamaatuaiahutapu. Le travail de la délégation emmenée par le ministre de la Culture a été salué par les membres du Comité français du patrimoine mondial.
Ils ont apprécié la présentation qualifiée "de très belle et émouvante", la forte mobilisation des Marquisiens, tout comme la solidité du dossier, une démarche polynésienne considérée comme "très inspirante pour la Métropole".
Version quasi définitive
Cette quatrième et dernière audition devant le CFPM a notamment été l’occasion d’exposer le plan de gestion, bâti en concertation avec les services techniques du Pays et l’ensemble des acteurs locaux marquisiens, ainsi que l’Office Français de la Biodiversité. Elle marque l’aboutissement d’un travail intense engagé depuis octobre 2017 quand le ministère de la Culture et de l’Environnement polynésien a souhaité relancer le processus d’inscription : "On est sur une version quasi définitive de ce dossier. On verra comment le comité de gestion va analyser le plan de gestion, quelles seront les recommandations qu’ils vont nous faire et s'il y a acceptation du dossier ou pas", a confié le ministre polynésien de la Culture.
Une fois le dossier déposé, l’UNESCO aura alors un an et demi pour l’étudier et organiser une
mission d’évaluation sur le terrain. C’est seulement au terme de ce cycle d’évaluation que l’UNESCO prendra la décision d’inscrire Te Henua Enata – les îles Marquises sur la Liste du patrimoine mondial.
Ce dossier d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial n’est donc plus désormais qu’à quelques semaines seulement de son dépôt officiel auprès du secrétariat international de l’UNESCO, prévu à la fin janvier 2023. Un souhait exprimé par le président de la République Emmanuel Macron lors de sa visite en Polynésie française en juillet 2021.