Voilier avec de la drogue : 423 kg de cocaïne saisis, les deux suspects risquent 800 millions cfp d'amende

Hier, lors de la fouille du voilier par les douaniers.
Aujourd'hui, après la découverte mercredi par les douaniers d'un voilier transportant une grosse quantité de cocaïne, le procureur de la République a apporté quelques précisions sur cette affaire de trafic de drogue. Entre prison et amende, les deux suspects risquent très gros.

"Après une fouille scrupuleuse du bateau, ont été découvertes à l'arrière du voilier, babord et tribord, des caches parfaitement confectionnées qui renfermaient 379 ballots de cocaïne, soit un poids total brut de 423,862 kg", a d'emblée précisé le procureur Hervé Leroy.

"Les deux occupants du voilier (battant pavillon suédois), un capitaine et un matelot de nationalité suédoise, ont été placés dès la découverte des stupéfiants en retenue douanière, sous le contrôle des douaniers après avis donné au Parquet. Cette mesure de rétention a été prolongée hier jeudi 22 septembre. A l'issue, c'est-à-dire ce vendredi matin, ces deux ressortissants suédois ont été remis à l'OFAST, ainsi qu'aux enquêteurs de la DTPN (police nationale), l'OFAST étant l'office chargé de lutter contre le trafic de stupéfiants", a poursuivi le procureur.

Lors de la conférence de presse, le procureur Leroy entouré des représentants de la gendarmerie, des douanes et de la police nationale.

"En l'état des investigations, il apparaît que ce voilier avait quitté Panama et devait se rendre en Australie décharger sa cargaison compte tenu d'un marché australien demandeur de ces produits avec des prix assez élevés. 

Les mis en cause pour ces faits d'infraction à la législation sur les stupéfiants et de contrebande douanière encourent des peines d'emprisonnement de 10 ans, plus de 800 millions cfp d'amende et aussi l'amende douanière représentant le montant de la valeur marchande sur le marché illicite de la drogue", a détaillé Hervé Leroy.

"Les investigation sont toujours en cours. 

L'interception de ce 7ème voilier transportant de la drogue confirme que la Polynésie française demeure un point de passage d'une route maritime empruntée par les narcotrafiquants à partir de l'Amérique latine, pour se rendre en Australie voire dans d'autres pays de la zone ou encore en Asie pour écouler de la cocaïne".