Selon une étude menée par l'Institut Polynésienne de la Statistique, la mobilité résidentielle en Polynésie est en baisse.
Parmi les 276 000 personnes vivant en Polynésie française en 2017, 67 000 ont changé au moins une fois de résidence en cinq ans. Ce chiffre est en diminution par rapport à la période précédente (- 2 500 personnes). Cette baisse de la mobilité résidentielle en Polynésie française (- 3 000) n’est pas compensée pas la hausse de l’immigration internationale (+ 600).
La baisse de la mobilité concerne toutes les catégories socio-professionnelles et tous les types de ménage. Toutefois, les individus les plus jeunes, entrés sur le marché du travail depuis 2008 sont toujours les plus mobiles.
Les mobilités résidentielles entre les archipels ont aussi diminué. Elles sont toujours polarisées par les Îles Du Vent, mais, par rapport à la situation précédente, les Australes et les Tuamotu Gambier attirent plus de migrants qu’il n’en part.
Une partie de la jeunesse avait massivement quitté le pays entre les recensements de 2007 et de 2012. L’émigration des jeunes se poursuit mais elle est moins forte aujourd’hui. Elle est en partie compensée par l’augmentation des immigrations internationales et par le retour au fenua de personnes natives de Polynésie française après un séjour à l’étranger, principalement en métropole, en Nouvelle-Calédonie et dans une moindre mesure en Nouvelle-Zélande en Australie, aux États-Unis et au Canada.
La baisse de la mobilité concerne toutes les catégories socio-professionnelles et tous les types de ménage. Toutefois, les individus les plus jeunes, entrés sur le marché du travail depuis 2008 sont toujours les plus mobiles.
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Les Polynésiens déménagent moins qu’avant
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