Pompiers, médecins, policiers : ils ont veillé toute la nuit de la Saint-Sylvestre

Ce 31 décembre n'était pas un soir de fête pour tout le monde. Pompiers, médecins, policiers et gendarmes étaient de garde ou de permanence pour répondre à des urgences. 
Les noctambules du nouvel an ont pu dire adieu à 2018 et fêter l'arrivée de 2019. Mais tandis que certains, entourés d'amis et de proches, passaient une soirée avec bulles et cotillons, d'autres d'astreinte et de permanence, veillaient. La nuit a été calme pour les agents médicaux. 
 

Pas de Saint-Sylvestre pour les urgentistes et médecins de l'hôpital de Taaone. Avec eux, des agents d'accueil, des infirmiers, des aides-soignants et des médecins étaient également de service pour accueillir les patients. 
 

Côté caserne, les pompiers de Pirae ont aussi assuré une garde sur place. 
Toutes les casernes de Tahiti étaient en alerte en cas d'urgence. A Punaauia cette nuit, les pompiers sont venus en aide aux personnes en état d'ébriété avancé, ils ont aussi maîtrisé un feu de dépotoir sauvage pas loin de l'université de Outumaoro.
"Si il y a une intervention, j'ai déjà briefé mes gars, et on sait déjà comment nous allons intervenir", a expliqué Mataira Teriipaia, adjudant de la caserne des pompiers de Punaauia. 

"Si il y a une intervention, j'ai déjà briefé mes gars, et on sait déjà comment nous allons intervenir"


René BIDAL, Haut-commissaire de la République en Polynésie française, a rendu visite aux services travaillant la nuit de la Saint-Sylvestre, ce lundi 31 décembre 2018. Le Haut-commissaire a souhaité manifester son soutien et sa gratitude à celles et ceux qui
sont mobilisés toute la nuit dans les unités d’assistance et de secours pendant les festivités. 
 
Le standard opérationnel du Haut-commissariat opérationnel 24h/24h qui participe, notamment, à la gestion des alertes en cas de crise.

Le JRCC était également en alerte, cette nuit de la Saint-Sylvestre. En 2018, le JRCC a conduit 451 opérations de sauvetage, soit 11 opérations de plus qu'en 2017. Dans la majeure partie des cas, les balises de détresse ont permis de localiser les naufragés et de leur porter secours rapidement. 
Le centre de coordination de sauvetage aéro-maritime (JRCC-Papeete)
 
©polynesie
 
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