Premiers cas de chikungunya confirmés à Tahiti

Les moustiques, vecteurs de la maladie
Une quinzaine de cas de chikungunya, fièvre tropicale se manifestant par des symptômes équivalent à ceux de la grippe et des douleurs articulaires ont été officiellement confirmés vendredi soir à Tahiti par l'institut Louis Malardé.
Suite au signalement de plusieurs personnes présentant des douleurs articulaires et de la fièvre, parfois accompagnées d’éruption cutanée, des investigations ont été menées par les services de santé. Les analyses de laboratoire ont permis d’exclure les diagnostics de zika et de dengue.
Des recherches complémentaires ont en revanche mis en évidence la présence du virus du chikungunya chez plusieurs patients. Ce  diagnostic a été confirmé par l’Institut Louis Malardé vendredi.

Les quinze cas signalés jusqu’à présent sont principalement domiciliés sur la commune de Teva I Uta. Des investigations complémentaires sont en cours pour déterminer l’origine et l’étendue de la transmission.

 Fièvre, rougeurs, douleurs articulaires

Des mesures de lutte contre les moustiques vont être mises en œuvre car le chikungunya, comme la dengue ou le zika, est une maladie transmise par les moustiques présents en Polynésie. Pour éviter la propagation du virus, la population, et notamment les personnes atteintes, doivent se protéger des piqûres de moustiques.
 
Les signes les plus fréquents, fièvre, rougeurs et douleurs articulaires, disparaissent habituellement en moins d’une semaine.

Une épidémie de chikungunya (maladie de l'homme courbé en swahili) avait très durement touché les îles de Mayotte et de la Réunion en 2008. Des centaines de milliers de cas avaient été recensés et l'on avait déploré plusieurs dizaines de morts induites chez des nouveaux nés, des personnes âgées,ou des patients immuno dépressifs.