Meherio et Laurent, un frère et sa sœur sont partis tôt en bateau de l’île de Huahine en direction de Maiao. A 18h30, la famille est sans nouvelle. L’Etat déclenche les opérations de sauvetage. Elles ont coûté 113.5 millions de francs pacifiques.
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Ils ont dérivé en mer six nuits et sept jours avec seulement huit litres d’eau à bord, un compas défectueux et pas de balise de détresse. Les recherches pour tenter de les localiser ont duré quatre jours pleins et mobilisé tous les moyens du JRCC, l’organisme qui centralise les secours en mer.
En tout 54 personnes étaient sur le pied de guerre durant ces quatre jours, qu’ils soient pilotes, personnels à terre, civils ou militaires .
Ils ne retrouveront pas le pêcheur et sa sœur. Les moyens aériens ont effectué 55 heures de vol sur une zone de 70 000 km2.
Les opérations de sauvetage ont coûté plus de 113 millions de francs pacifiques. Cette dépense aurait pu être évitée si les naufragés s'étaient équipés d' une balise de détresse.
Clément Jacquemin directeur du JRCC Tahiti :
Le prix d'une balise de détresse a baissé à 27 000 fcp.
Laurent et Meherio ont été retrouvés par un pêcheur de Paea , alors que les opérations du JRCC étaient arrêtées depuis deux jours. Dans un communiqué, le Haut commissaire René Bidal se réjouit du sauvetage des deux naufragés mais prévient : "cela ne peut pas continuer compte tenu du coût de ces sauvetages, même si une vie n’a pas de prix".
En tout 54 personnes étaient sur le pied de guerre durant ces quatre jours, qu’ils soient pilotes, personnels à terre, civils ou militaires .
Ils ne retrouveront pas le pêcheur et sa sœur. Les moyens aériens ont effectué 55 heures de vol sur une zone de 70 000 km2.
Les opérations de sauvetage ont coûté plus de 113 millions de francs pacifiques. Cette dépense aurait pu être évitée si les naufragés s'étaient équipés d' une balise de détresse.
Clément Jacquemin directeur du JRCC Tahiti :
Le prix d'une balise de détresse a baissé à 27 000 fcp.
Laurent et Meherio ont été retrouvés par un pêcheur de Paea , alors que les opérations du JRCC étaient arrêtées depuis deux jours. Dans un communiqué, le Haut commissaire René Bidal se réjouit du sauvetage des deux naufragés mais prévient : "cela ne peut pas continuer compte tenu du coût de ces sauvetages, même si une vie n’a pas de prix".
Prendre la mer, pas les risques