En prévision des élections présidentielles de 2017, l’idée d’une primaire à gauche semble faire son bout de chemin. Pas sûr que la gauche socialiste et les élus ultramarins de la majorité aillent dans ce sens.
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Intellectuels ou écologistes, plusieurs personnalités se sont exprimées, lundi 11 janvier, dans les colonnes du journal Libération. Elles réclament un scrutin pour désigner le candidat de la gauche pour la prochaine présidentielle, même si le président socialiste sortant se représentait. Pour les signataires de cette pétition, si la gauche souhaitait avoir une vraie chance en 2017, il faudrait organiser une primaire pour faire émerger le meilleur candidat qui ne sera pas forcément le président sortant.
"Le débat sur les primaires il y a quelques années pourrait être remis en avant afin qu'il y ait une figure pour incarner toute les gauches et pas seulement l'aile droite de la gauche", a expliqué Louis-Georges Tin, président du CRAN. Jusqu'alors, les partisans de la primaire se gardent bien de donner un nom. Ils veulent avant tout éviter que la présidentielle ne se résume à un duel avec le Front national avec les mêmes acteurs qu'en 2012.
Du côté du parti socialiste, l'hypothèse d'une primaire est jugée peu probable par le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis. Quant aux quelques députés socialistes ou apparentés ultramarins, ils restent fidèles à leur parti ou sont préoccupés par d'autres priorités qu'une élection pouvant s'avérer périlleuse pour l'actuel chef de l'Etat. "Il est beaucoup plus facile et paresseux de rester dans un process naturel de président qui se représente. Mais est-ce bien l'intérêt de la gauche ? " s'interroge Louis-Georges Tin.
Primaire ou pas, les pétitionnaires n'ont pas dit leur dernier mot. Des contributions publiques devraient bientôt suivre, Louis-Geogres Tin a déjà prévu d'en signer une sur les discriminations.
"Le débat sur les primaires il y a quelques années pourrait être remis en avant afin qu'il y ait une figure pour incarner toute les gauches et pas seulement l'aile droite de la gauche", a expliqué Louis-Georges Tin, président du CRAN. Jusqu'alors, les partisans de la primaire se gardent bien de donner un nom. Ils veulent avant tout éviter que la présidentielle ne se résume à un duel avec le Front national avec les mêmes acteurs qu'en 2012.
Les ultramarins fidèles au PS
Du côté du parti socialiste, l'hypothèse d'une primaire est jugée peu probable par le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis. Quant aux quelques députés socialistes ou apparentés ultramarins, ils restent fidèles à leur parti ou sont préoccupés par d'autres priorités qu'une élection pouvant s'avérer périlleuse pour l'actuel chef de l'Etat. "Il est beaucoup plus facile et paresseux de rester dans un process naturel de président qui se représente. Mais est-ce bien l'intérêt de la gauche ? " s'interroge Louis-Georges Tin.
Primaire ou pas, les pétitionnaires n'ont pas dit leur dernier mot. Des contributions publiques devraient bientôt suivre, Louis-Geogres Tin a déjà prévu d'en signer une sur les discriminations.