Un septuagénaire a été condamné à 6 ans de prison, ce mardi 24 septembre, par le tribunal correctionnel. Il a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans.
Pendant 7 ans, alors qu’il habitait au sein de la famille, un grand oncle a abusé de sa petite-nièce. Elle était en maternelle, la première fois qu'il l'a touchée. Ce n'est qu'à l'âge de 13 ans que l'adolescente a eu le courage de raconter son calvaire à un professeur. " Je ne veux pas rentrer à la maison " lui a-t-elle dit en pleurs.
La victime trop affectée par ce drame était absente du procès. Ce sont ses parents qui l’ont représentée. Des parents en grande souffrance, eux aussi. "J'ai fait entrer le loup dans la bergerie " a regretté le père de famille. Il avait bien constaté l'agressivité de la fillette à l'égard du vieil homme, mais n'avait pas imaginé un tel scénario, d'autant qu'il avait fait des rondes la nuit, pour voir si le septuagénaire ne s’introduisait pas dans la chambre de sa fille. En vain car le prévenu profitait de l’absence des parents pour passer à l’acte. Il a expliqué à la barre du tribunal correctionnel que c'est la fillette qui l'avait provoqué et qu'il ne lui avait jamais rien imposé.
Les parents culpabilisent. " Eux aussi souffrent " explique maître Temanava Bambridge Babin, leur avocate, " ils se disent, nous n'avons pas vu ce qui s'est passé, nous avons accueillis chez nous ce grand-père que personne ne voulait, c'est de notre faute si notre fille a été victime ".
Selon le psychiatre, le prévenu a des tendances pédophiles. Dans sa plaidoirie, son avocate a indiqué qu’à 74 ans, il n’avait jamais eu de relations sexuelles complètes avec quiconque. Ce qui pourrait, en partie, selon elle, expliqué son comportement. Outre les 6 années de prison, le tribunal correctionnel a prononcé le maintien en détention du prévenu, un suivi socio-judiciaire de 3 ans à sa sortie de prison, une obligation de soin. Il est désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels et devra indemniser la victime à hauteur de 2 millions de francs et 800 000 francs pour chacun des parents.
La victime trop affectée par ce drame était absente du procès. Ce sont ses parents qui l’ont représentée. Des parents en grande souffrance, eux aussi. "J'ai fait entrer le loup dans la bergerie " a regretté le père de famille. Il avait bien constaté l'agressivité de la fillette à l'égard du vieil homme, mais n'avait pas imaginé un tel scénario, d'autant qu'il avait fait des rondes la nuit, pour voir si le septuagénaire ne s’introduisait pas dans la chambre de sa fille. En vain car le prévenu profitait de l’absence des parents pour passer à l’acte. Il a expliqué à la barre du tribunal correctionnel que c'est la fillette qui l'avait provoqué et qu'il ne lui avait jamais rien imposé.
Les parents culpabilisent. " Eux aussi souffrent " explique maître Temanava Bambridge Babin, leur avocate, " ils se disent, nous n'avons pas vu ce qui s'est passé, nous avons accueillis chez nous ce grand-père que personne ne voulait, c'est de notre faute si notre fille a été victime ".
Selon le psychiatre, le prévenu a des tendances pédophiles. Dans sa plaidoirie, son avocate a indiqué qu’à 74 ans, il n’avait jamais eu de relations sexuelles complètes avec quiconque. Ce qui pourrait, en partie, selon elle, expliqué son comportement. Outre les 6 années de prison, le tribunal correctionnel a prononcé le maintien en détention du prévenu, un suivi socio-judiciaire de 3 ans à sa sortie de prison, une obligation de soin. Il est désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels et devra indemniser la victime à hauteur de 2 millions de francs et 800 000 francs pour chacun des parents.