Dernier jour du procès Air Moorea avec les plaidoiries de la défense. 8 prévenus : 7 anciens responsables et Air Moorea en tant que personne morale. Leurs avocats ont tous demandé la relaxe. Lucile Guichet, Jérôme Lee.
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Les 11 avocats des prévenus ont tous plaidé tour à tour la relaxe. « Les prévenus sont là sur la base d’une seule hypothèse, » a martelé Me François Mestre, avocat de Stéphane Loisel, ancien responsable Bureau Documentation et Etudes. Il a également pointé les légèretés de ces 11 années d’instruction et la partialité des experts judiciaires, selon lui. « Il faut pas confondre recherche de vérité et recherche de responsables. »
« La cause mécanique doit être écartée car elle ne peut être prouvée, » a résumé Me Sylvain Fromaigeat, avocat de Jean-Pierre Tinomano, ancien responsable de production.
Et Me François Quinquis, avocat d’Air Moorea, de proposer deux autres hypothèses à l’accident : le malaise du pilote ou l’erreur de pilotage.
« Nos clients sont déjà jugés médiatiquement, sur la place publique, comme étant coupables, » a déploré Me Gilles Jourdainne, avocat de Jacques Gobin, ancien directeur technique.
Au cours de cette longue journée, beaucoup de familles choisissent de ne pas suivre ces plaidoiries. Elles attendent à l’extérieur, ne supportant plus ce qu’elles qualifient de mauvaise foi. Mais la mère de Philippe Taputuarai, pompier à l’aéroport de Tahiti décédé dans l’accident, se dit satisfaite que « maintenant, au moins grâce à ce procès, tout le monde connaît les problèmes de maintenance dans les ateliers mécaniques. Et ça fait peur. Moi, je ne prends plus du tout l’avion pour aller dans les îles. »
Après 11 ans d’instruction, c’est une première bataille judiciaire qui s’achève, très attendue par tous.
« La cause mécanique doit être écartée car elle ne peut être prouvée, » a résumé Me Sylvain Fromaigeat, avocat de Jean-Pierre Tinomano, ancien responsable de production.
Et Me François Quinquis, avocat d’Air Moorea, de proposer deux autres hypothèses à l’accident : le malaise du pilote ou l’erreur de pilotage.
« Nos clients sont déjà jugés médiatiquement, sur la place publique, comme étant coupables, » a déploré Me Gilles Jourdainne, avocat de Jacques Gobin, ancien directeur technique.
Au cours de cette longue journée, beaucoup de familles choisissent de ne pas suivre ces plaidoiries. Elles attendent à l’extérieur, ne supportant plus ce qu’elles qualifient de mauvaise foi. Mais la mère de Philippe Taputuarai, pompier à l’aéroport de Tahiti décédé dans l’accident, se dit satisfaite que « maintenant, au moins grâce à ce procès, tout le monde connaît les problèmes de maintenance dans les ateliers mécaniques. Et ça fait peur. Moi, je ne prends plus du tout l’avion pour aller dans les îles. »
Après 11 ans d’instruction, c’est une première bataille judiciaire qui s’achève, très attendue par tous.
Procès d’Air Moorea, les avocats de la défense demandent la relaxe à l’unisson