Projet Mahana Beach : après l'échec de Recas, le Pays mise sur la carte locale

Le ministre de l' Equipement et le porte-parole du gouvernement face à la presse.
De la prudence, beaucoup de prudence. Sur le dossier Mahana Beach, le gouvernement temporise. Les négociations avec le groupement d'investisseurs chinois Recas ont tourné court. Le Pays se tourne désormais vers des investisseurs locaux.



Le groupement Recas pressenti pour reprendre le projet Mahana Beach n'a pas réuni l'argent, les 270 milliards cfp du projet touristique. Le 30 juin était la date limite pour signer le contrat.
Mais Recas n'a pas donné de nouvelles. Le gouvernement a donc décidé de prendre acte. Et revoit ses ambitions à la baisse.
Mahana Beach : dans l’impasse ?

Heipua Teuira Van Bastolaer a demandé à Albert Solia, le ministre de l'Equipement, dans quel état d'esprit il était maintenant :

Tahiti Mahana Beach : après l'échec de Recas, le Pays mise sur la carte locale


C'est ainsi que dans un communiqué, le gouvernement écrit que "si le groupement RECAS n’est pas parvenu à assurer le financement de l’opération dans sa totalité, des investisseurs étrangers et locaux ont clairement manifesté leur intérêt pour participer au projet Tahiti Mahana Beach".

Le Pays se dit confiant


Et de poursuivre que "plusieurs options sont possibles et proposées au gouvernement qui tranchera. Parmi ces options, il pourra être envisagé de faire réduire la dimension du projet, ou le phasage de réalisation, tout en répondant aux objectifs maintenus par le gouvernement." Albert Solia et Jean-Christophe Bouissou ont parlé d'un montant de moins de 100 milliards de francs.
"Le projet pourra être amené à évoluer afin d’en assurer la concrétisation. D’ores et déjà, l’intérêt clairement exprimé par certains investisseurs polynésiens, les investisseurs étrangers intéressés et des partenaires institutionnels semblent rassurer le gouvernement sur la pertinence et la réelle viabilité du projet".