Projet de réforme de la plongée : ça coince

(Image d'archives)
La majorité des professionnels locaux dénoncent un manque de concertation et une menace pour la sécurité. Le CESC demande lui aussi des ajustements.
Deux points du projet de loi proposé par le pays ont interpellé les professionnels de la plongée mardi 25 mai 2017.

  • La visite médicale renforcée pour les patentés
  • La sécurité de surface
Philippe Molle, délégué du syndicat  national des moniteurs de plongée en Polynésie, explique pourquoi ces deux points sont problématiques. Il est interrogé par Belinda Tumatariri :

Projet de réforme de la plongée


En Polynésie française, plus de 120 000 plongées de loisir sont effectuées chaque année. Cette activité est un atout touristique et économique indéniable pour le Pays. Selon les chiffres avancés par le CESC, 18% des touristes pratiquent au moins une plongée au cours de leur séjour au fenua.  

Fort de ce constat, les services du Pays - notamment ceux des ministères en charge du sport et du tourisme - ont élaboré une nouvelle règlementation pour encadrer l’exercice de la plongée subaquatique de loisir.  

En Polynésie, seule une délibération de 1992 réglemente la pratique de la plongée sous-marine. Tout le monde est d’accord pour faire évoluer ce texte. Mais le projet de réforme proposé ne fait pas l’unanimité. La majorité des professionnels locaux dénoncent un manque de concertation et une menace pour la sécurité. Le texte, selon ces derniers, mérite des corrections.

Phillipe Molle détaille :

Projet de réforme de la plongée


 Dans l’avis qu’il a rendu, le CESC avance la recommandation suivante : l’encadrement et l’ouverture au travail de la plongée subaquatique en Polynésie française doivent être « strictement réservés aux titulaires des diplômes polynésiens et des brevets nationaux. » L’institution sollicite ainsi que soient reconsultés tous les partenaires concernés par ce projet de loi afin de revoir le projet de texte dans ce sens.