Réforme de la plongée : le groupement des moniteurs et la ministre s'expliquent

Isabelle Klein défend l’intérêt des plongeurs professionnels face à la prochaine réforme du secteur
Le projet de réforme de la plongée de loisir n'est pas du goût de certains professionnels du secteur qui estiment que l'harmonisation des diplômes nationaux et internationaux comporte des risques. La ministre Nicole Bouteau et la présidente du groupement des moniteurs échangent sur la question.
La ministre du tourisme Nicole Bouteau a reçu, mardi 8 août Isabelle Klein, secrétaire générale du Groupement des Moniteurs de Plongée de Polynésie. Ce syndicat créé tout récemment, est le premier syndicat polynésien représentant les professionnels de la plongée de Polynésie française.

Ses objectifs sont notamment de représenter et défendre les personnels des centres de plongée, d'améliorer la sécurité et la qualité des prestations, favoriser et développer la formation et l'emploi local dans le secteur de la plongée.
 
A l'occasion de l'examen prochain par l'Assemblée de la Polynésie française du projet de « loi du pays » relatif à l'exercice de la plongée subaquatique de loisir, Isabelle Klein a souhaité, au titre du groupement, rencontrer la ministre afin de la sensibiliser aux spécificités des métiers de moniteurs de plongée et de guides de palanquée exerçant ces professions au quotidien et sur leurs conditions actuelles de travail.
 
Cette rencontre leur a également permis d'échanger sur les dispositions du projet de réforme.
 
A cette occasion, Nicole Bouteau a rappelé que les objectifs de la réforme en cours sont ceux affichés depuis :

- définir un nouveau cadre règlementaire homogénéisant les pratiques nationales et internationales;
- renforcer la sécurité;
- fixer un cadre d'évolution permettant de répondre aux nécessités d'emploi local.
 
Ces nouvelles dispositions permettront, selon le gouvernement, de développer le marché de la plongée en Polynésie. Il s'agit d'un marché de niche en constante progression dans une destination réputée pour ses sites de plongée exceptionnels.

Cette réforme n'est toutefois pas du goût de tous les professionnels du secteur. Ils estiment que les brevets nationaux dont ils sont détenteurs offrent des garanties supérieures à certains diplômes étrangers que pourrait privilégier la réforme envisagée par le gouvernement.