Le mouvement de grève générale lancé par l’intersyndicale, opposée à la réforme des retraites, a débuté par une marche pacifique. Il s’est achevé sur de vives tensions après que les manifestants aient investi l’Assemblée de Polynésie par la force.
•
Les opposants à la réforme des retraites sont descendus dans les rues de Papeete jeudi 8 mars. Trois cortèges ont convergé tôt dans la matinée des entrées de Papeete et du port vers l’Assemblée de Polynésie où le texte devait être examiné en séance extraordinaire.
Les manifestations ont réuni de 4 500 à 10 000 personnes, selon les sources. Elles se sont déroulées dans le calme et dans une ville semi désertée par les automobilistes craignant des embouteillages monstres.
En milieu d’après midi, les manifestants concentrés par centaines dans le hall de l’Assemblée ont fracassé les portes et investi l’hémicycle. La séance a immédiatement été suspendue.
Les représentants du gouvernement et de chaque groupe politique se sont alors retirés pour négocier avec les leaders de l’intersyndicale à l’origine de ce mouvement de grève générale.
Faisant fi des propositions d’aménagement du texte annoncées un peu plus tôt dans la journée par Edouard Fritch au nom du gouvernement, les opposants à la réforme des retraites ont exigé le retrait pur et simple du projet de loi.
Angélo Frébault, secrétaire général de la CSTP/FO, l’un des principaux leader du mouvement de grogne, a alors menacé de « bloquer définitivement l’économie du pays ». A l’issue d’une heure et demie de négociations, le gouvernement a quitté les lieux après avoir indiqué qu’il ferait connaître sa position dans la soirée.
Retour sur une journée sous haute tension…
Les manifestations ont réuni de 4 500 à 10 000 personnes, selon les sources. Elles se sont déroulées dans le calme et dans une ville semi désertée par les automobilistes craignant des embouteillages monstres.
En milieu d’après midi, les manifestants concentrés par centaines dans le hall de l’Assemblée ont fracassé les portes et investi l’hémicycle. La séance a immédiatement été suspendue.
Les représentants du gouvernement et de chaque groupe politique se sont alors retirés pour négocier avec les leaders de l’intersyndicale à l’origine de ce mouvement de grève générale.
Faisant fi des propositions d’aménagement du texte annoncées un peu plus tôt dans la journée par Edouard Fritch au nom du gouvernement, les opposants à la réforme des retraites ont exigé le retrait pur et simple du projet de loi.
Angélo Frébault, secrétaire général de la CSTP/FO, l’un des principaux leader du mouvement de grogne, a alors menacé de « bloquer définitivement l’économie du pays ». A l’issue d’une heure et demie de négociations, le gouvernement a quitté les lieux après avoir indiqué qu’il ferait connaître sa position dans la soirée.
Intervention de l’intersyndicale de ce jeudi 8 mars à 20H
Retour sur une journée sous haute tension…
Réforme des retraites : journée sous haute tension à Tahiti
Réforme des retraites : journée sous haute tension à Tahiti