Deux à trois fois par an, les services de l’agriculture testent les produits locaux et importés. 95% des produits testés sont conformes, avec un gros bémol toutefois sur les carottes et salades importées, et le pota local.
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Des tomates, des salades, du pota, ou encore de l’ananas... En tout, les services de l’agriculture ont testé 97 échantillons cette année pour connaître leur teneur en pesticides.Sur la base du volontariat, les producteurs et importateurs peuvent ainsi connaître la teneur en pesticides de leurs fruits et légumes.
Sur les analyses du mois de mai dernier, 95% des produits locaux sont conformes aux normes polynésiennes (67% sans aucun résidu, 28% sous la limite maximale de résidus, 5% au-dessus de cette limite maximale). Et 81% des produits importés sont conformes (25% sans aucun résidu, 56% sous la limite maximale de résidus, 19% au-dessus de cette limite maximale).
Carton rouge pour les salades et les carottes importées
En se basant sur la réglementation européenne, la conformité tombe à 87% pour les produits locaux et à 69% de conformité pour les produits importés.
Victimes de leur mauvaise réputation, les ananas ont été plus particulièrement testés. Les fruits testés ne contiennent aucun résidu de pesticides. « Sans doute qu’ils [les producteurs ndlr] ont trouvé d’autres moyens, explique Maurice Wong, responsable de la cellule recherches innovation valorisation à la Direction de l’agriculture. Mais ils ont surtout respecté les normes d’utilisation de ces herbicides. »
Car aucune trace de résidu ne signifie pas aucun pesticide. Cela signifie simplement que l’agriculteur a respecté les doses préconisées.
En revanche le pota produit localement, les salades et carottes importées contiennent des résidus de pesticide :
En 2017, ¼ des 450 pesticides vendus en Polynésie, étaient interdits dans d’autres pays. Pour les consommateurs les plus méfiants, il faut donc se tourner vers le bio.
Moins de 4% des agriculteurs polynésiens sont certifiés bio.
Sur les analyses du mois de mai dernier, 95% des produits locaux sont conformes aux normes polynésiennes (67% sans aucun résidu, 28% sous la limite maximale de résidus, 5% au-dessus de cette limite maximale). Et 81% des produits importés sont conformes (25% sans aucun résidu, 56% sous la limite maximale de résidus, 19% au-dessus de cette limite maximale).
Carton rouge pour les salades et les carottes importées
En se basant sur la réglementation européenne, la conformité tombe à 87% pour les produits locaux et à 69% de conformité pour les produits importés.
Victimes de leur mauvaise réputation, les ananas ont été plus particulièrement testés. Les fruits testés ne contiennent aucun résidu de pesticides. « Sans doute qu’ils [les producteurs ndlr] ont trouvé d’autres moyens, explique Maurice Wong, responsable de la cellule recherches innovation valorisation à la Direction de l’agriculture. Mais ils ont surtout respecté les normes d’utilisation de ces herbicides. »
Car aucune trace de résidu ne signifie pas aucun pesticide. Cela signifie simplement que l’agriculteur a respecté les doses préconisées.
En revanche le pota produit localement, les salades et carottes importées contiennent des résidus de pesticide :
En 2017, ¼ des 450 pesticides vendus en Polynésie, étaient interdits dans d’autres pays. Pour les consommateurs les plus méfiants, il faut donc se tourner vers le bio.
Moins de 4% des agriculteurs polynésiens sont certifiés bio.
Des résidus de pesticides sur le pota local, les salades et les carottes importées