En raison de la nouvelle réforme des retraites, c'est l'équivalent de plus d'une année de demandes de départ qui a été enregistré par les services de la Caisse de Prévoyance Sociale. On vous explique pourquoi.
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La réforme est entrée en vigueur lundi. D'ici 2023, l'âge légal de départ à la retraite passera progressivement de 60 à 62 ans. Par conséquent, pour bénéficier d'un départ à taux plein, ce ne sera plus 35 mais 38 années de cotisations au régime des retraites qui seront nécessaires.
Une des nouveautés de cette réforme des retraites réside dans le fait qu'il sera impératif de faire votre demande de départ à la retraite au moins un mois avant la date effective. Si vous ne suivez pas cette démarche, vous ne toucherez pas votre premier mois de retraite. C'est le principe de la non-rétroactivité des demandes : si elles sont réalisées a posteriori, la CPS ne prendra plus en compte vos précédents mois.
C'est pourquoi 2000 salariés polynésiens ont déjà effectué leur demande de départ à la retraite, pour éviter des conditions moins avantageuses. En six mois, c'est près d'une année de demandes de départ qui a été enregistrée par la CPS. D'habitude, c'est environ 1700 en une année.
La retraite, ça se prépare. Alors pensez-y.
Une des nouveautés de cette réforme des retraites réside dans le fait qu'il sera impératif de faire votre demande de départ à la retraite au moins un mois avant la date effective. Si vous ne suivez pas cette démarche, vous ne toucherez pas votre premier mois de retraite. C'est le principe de la non-rétroactivité des demandes : si elles sont réalisées a posteriori, la CPS ne prendra plus en compte vos précédents mois.
C'est pourquoi 2000 salariés polynésiens ont déjà effectué leur demande de départ à la retraite, pour éviter des conditions moins avantageuses. En six mois, c'est près d'une année de demandes de départ qui a été enregistrée par la CPS. D'habitude, c'est environ 1700 en une année.
La retraite, ça se prépare. Alors pensez-y.
L'interview de Jean Jissang, directeur des prestations de la protection sociale généralisée, par Axelle Mesinèle