Les transferts financiers vers les communes passeront en 2017 de 1,30 milliards de Fcp à 1,45 milliards de Fcp. Une progression soulignée par le gouvernement qui organisait le 9 décembre sa rencontre annuelle avec les maires.
•
"Je sais que vous êtes d’abord là pour parler d’argent". Cette phrase du Haut-commissaire a le mérite de la franchise sur le fond de cette rencontre annuelle entre le Pays et les maires. Les tavana ont un peu rué dans les brancards ces derniers mois, mais il flottait ce matin comme une nuée rose au-dessus de la réunion et chacun semblait rivaliser de bienveillance.
Tous les nuages ne se sont cependant pas dissipés d’un coup et l’on notait l’absence d’un certain nombre d’édiles. Rien de grave selon le président de l’exécutif, Edouard Fritch.
Sur le fond, plusieurs ministres sont venus évoquer des thèmes très concrets pour les élus comme la réforme des régimes sociaux, l’habitat, les transports ou le tourisme. Mais même des projets structurants comme la future liaison internet vers les Tuamotu/Marquises semblent recueillir autant d’assentiments que de regrets.
Entre le représentant de l’Etat qui rappelait la générosité de Paris envers la Polynésie en ces temps de disette budgétaire, et le gouvernement local qui se définit en grand distributeur de subventions, certains tavana ont sans doute eu l’impression que c’était Noël avant l’heure. Mais les retards en infrastructures sont tels, que cette illusion n’a sans doute pas duré.
Tous les nuages ne se sont cependant pas dissipés d’un coup et l’on notait l’absence d’un certain nombre d’édiles. Rien de grave selon le président de l’exécutif, Edouard Fritch.
Sur le fond, plusieurs ministres sont venus évoquer des thèmes très concrets pour les élus comme la réforme des régimes sociaux, l’habitat, les transports ou le tourisme. Mais même des projets structurants comme la future liaison internet vers les Tuamotu/Marquises semblent recueillir autant d’assentiments que de regrets.
Entre le représentant de l’Etat qui rappelait la générosité de Paris envers la Polynésie en ces temps de disette budgétaire, et le gouvernement local qui se définit en grand distributeur de subventions, certains tavana ont sans doute eu l’impression que c’était Noël avant l’heure. Mais les retards en infrastructures sont tels, que cette illusion n’a sans doute pas duré.