La commission mixte parlementaire de cadrage de la loi Morin sur le nucléaire poursuit sa tournée dans les îles. Malgré la suppression du « risque négligeable » de la loi Morin, Roland Oldham, Président de l'association Moruroa e Tatou n'est pas satisfait.
•
Après une série d’entretiens sur Tahiti avec les autorités et les services du Pays et de l’Etat, et les groupes politiques à l’Assemblée, la Mission qui a débuté ses travaux mercredi dernier, était ce lundi 1er octobre, à Mororua et Rikitea. Aujourd’hui, elle sera à Tureia.
Avant son départ pour Paris prévu jeudi, la commission rencontrera les associations de défense des victimes des essais nucléaires : les associations 193, Moruroa e tatou et Tamarii Moruroa. « Le risque négligeable a certes bien été supprimé de la loi Morin, estime Roland Oldham, mais depuis, d’autres écueils ont été mis sur la route de l’indemnisation. »
Le président de Moruroa e tatou répondait au téléphone de Maria-Christine Depaepe.
La commission de cadrage de la loi Morin doit remettre son rapport de préconisations au Premier ministre avant la fin de l’année. Des recommandations qui devraient, comme annoncé, améliorer le fonctionnement du Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (CICEN).
Avant son départ pour Paris prévu jeudi, la commission rencontrera les associations de défense des victimes des essais nucléaires : les associations 193, Moruroa e tatou et Tamarii Moruroa. « Le risque négligeable a certes bien été supprimé de la loi Morin, estime Roland Oldham, mais depuis, d’autres écueils ont été mis sur la route de l’indemnisation. »
Le président de Moruroa e tatou répondait au téléphone de Maria-Christine Depaepe.
« C'est méprisant, c'est horrible pour les victimes »