Santé mentale : vers un service psychiatrique de qualité

Une journée dédiée à la santé mentale et à la prévention du suicide est organisée ce vendredi au centre hospitalier de la Polynésie française. Elle est à l’initiative du ministère de la santé, de la direction de la santé et du département de psychiatrie du CHPF.
Objectif de cette journée : dérouler le plan de santé mentale élaboré pour la Polynésie française et de favoriser une prise de conscience.

Ce sera aussi l’occasion, pour le docteur en psychiatrie Stéphane Amadéo, de revenir sur les résultats de l’enquête et projet de psychiatrie de secteur Polynésie intitulé “Santé mentale en population générale”.

De nombreux invités extérieurs, issus du secteur de la psychiatrie, participeront à cette journée. Le professeur Bruno Falissard, du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, à l’Inserm, parlera de l’avenir de la pédopsychiatrie dans le monde et notamment dans les outre-mer.

D’autres professionnels extérieurs interviendront également, comme Didier Delhaye, du CHU de Bordeaux, expert de la dépression résistante, qui parlera du dépistage et de la prise en charge selon les nouvelles recommandations, axe majeur pour la prévention du suicide.

Le professeur Pierre Thomas, du CHU de Lille, reviendra sur le plan de prévention du suicide dans l’Hexagone, et passera en revue les tendances globales du suicide en France, et plus particulièrement dans les prisons. Il sera aussi question de l’intérêt du premier Centre mondial sur la prévention du suicide, installé à Los Angeles, et dont parlera Patricia Speelman.

Bien entendu le rôle majeur de l’association SOS Suicide en Polynésie, sa ligne de crise, ses actions de sensibilisation, d’information, ses équipes mobiles d’intervention seront également abordés par plusieurs intervenants locaux. Cette journée, qui débutera à 8 h 15 pour se terminer à 17 heures, est ouverte à tous et entièrement gratuite.

Et M. Frédéric Posiot, Directeur de cabinet, a représenté le Haut-commissaire de la République lors de la Journée Santé Mentale organisée par l’association SOS Suicide, en partenariat avec le CHPF et la Direction de la Santé.

A l’occasion de l’ouverture de cette journée qui vise à mener une réflexion collective sur le futur plan de santé mentale et les programmes de prévention du suicide en Polynésie française, le directeur de cabinet a notamment indiqué que l’Etat poursuivrait ses actions d’accompagnements de la collectivité, compétente en matière de santé, au travers de la mobilisation de ses instruments financiers ou encore des instances partagées de prévention de la délinquance.

L’étude « santé mentale en population générale » menée par l’association SOS Suicide et dont les conclusions ont été présentées lors de cette journée, a été financée par l’Etat au titre du Fonds Pacifique à hauteur de 13.5 millions cfp.

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