Le mouvement "La République en marche Polynésie française" monte au créneau contre la situation de la santé en Polynésie. Dans un communiqué envoyé vendredi 13 octobre, le mouvement dénonce notamment la mauvaise gestion des naissances en Polynésie.
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"La vie de nos enfants, de nos mères, de nos filles et de nos compagnes n’a pas de prix !
1000 femmes enceintes sont suivies dans la grande agglomération de la presqu'île chaque année. Le Centre médical de Taravao n'est pas équipé pour réaliser des accouchements. Elles doivent toutes aller à Pirae ou Papeete pour mettre leur bébé au monde. Hors par la route, sans circulation, il faut en moyenne une heure pour relier Taravao à l’hôpital du Taaone.
Quels hommes ou femmes politiques accepterait que sa vie ainsi que celle de son enfant soit en danger pendant plus d’une heure ? - La réponse est simple: aucune.
Depuis plus de 10 ans les professionnels de santé alertent les dirigeants et les acteurs de la santé du risque avéré de la perte d’une maman, d’un bébé ou des deux.
Depuis plus de 10 ans, ces mêmes professionnels informent les autorités des difficultés à soigner les gens et à les évacuer vers Papeete.
Depuis plus de 10 ans la population a doublé.
Depuis plus de 10 ans, en l’absence de service de chirurgie pratiquant des césariennes, et surtout d'une banque de sang pour transfuser en urgence les accouchements difficiles, aucune mise au monde ne peut être pratiquée sur place de façon sereine.
Du fait de la situation les sages-femmes exerçant à Taravao assurent des horaires de déraisonnables, leur sécurité ainsi que celles des patientes n'est pas assurée.
Taravao dépasse deux fois le seuil métropolitain déterminant l’obligation pour les pouvoirs public de créer une structure médicale permettant des accouchements en toute sécurité.
L’unique gynécologue obstétricien officiant à Taravao considère : « Il faut vraiment comprendre qu'aujourd'hui nous sommes arrivés au bout des solutions créatives, nous sommes dos au mur, il nous faut un hôpital ou une clinique"
Si la santé relève de la compétence du gouvernement du pays, la sécurité publique relève de celle de l’Etat.
La République en Marche Polynésie en appellera donc aux plus hautes autorités de l’Etat afin que l’inexcusable carence ci-dessus évoquée puisse être définitivement réglée."
1000 femmes enceintes sont suivies dans la grande agglomération de la presqu'île chaque année. Le Centre médical de Taravao n'est pas équipé pour réaliser des accouchements. Elles doivent toutes aller à Pirae ou Papeete pour mettre leur bébé au monde. Hors par la route, sans circulation, il faut en moyenne une heure pour relier Taravao à l’hôpital du Taaone.
Quels hommes ou femmes politiques accepterait que sa vie ainsi que celle de son enfant soit en danger pendant plus d’une heure ? - La réponse est simple: aucune.
Depuis plus de 10 ans les professionnels de santé alertent les dirigeants et les acteurs de la santé du risque avéré de la perte d’une maman, d’un bébé ou des deux.
Depuis plus de 10 ans, ces mêmes professionnels informent les autorités des difficultés à soigner les gens et à les évacuer vers Papeete.
Depuis plus de 10 ans la population a doublé.
Depuis plus de 10 ans, en l’absence de service de chirurgie pratiquant des césariennes, et surtout d'une banque de sang pour transfuser en urgence les accouchements difficiles, aucune mise au monde ne peut être pratiquée sur place de façon sereine.
Du fait de la situation les sages-femmes exerçant à Taravao assurent des horaires de déraisonnables, leur sécurité ainsi que celles des patientes n'est pas assurée.
Taravao dépasse deux fois le seuil métropolitain déterminant l’obligation pour les pouvoirs public de créer une structure médicale permettant des accouchements en toute sécurité.
L’unique gynécologue obstétricien officiant à Taravao considère : « Il faut vraiment comprendre qu'aujourd'hui nous sommes arrivés au bout des solutions créatives, nous sommes dos au mur, il nous faut un hôpital ou une clinique"
Si la santé relève de la compétence du gouvernement du pays, la sécurité publique relève de celle de l’Etat.
La République en Marche Polynésie en appellera donc aux plus hautes autorités de l’Etat afin que l’inexcusable carence ci-dessus évoquée puisse être définitivement réglée."