La 17e édition du FIFO se déroulera du 1er au 9 février 2020. 62 films océaniens au total seront projetés durant la semaine du festival dont 13 films en compétition et 16 films hors compétition. Le jury de cette édition sera présidé par le réalisateur Eric Barbier du film La Promesse de l'aube.
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17 ans que le FIFO transporte le public à la découverte de l’immensité culturelle océanienne. Grâce aux documentaires, il navigue entre les mille et une constellations d’îles des pays du Pacifique. Au milieu de leurs peuples à l’identité tressée de mille et une particularités, pour un avenir toujours plus éclatant. Le FIFO offre un pupitre pour porter les voix océaniennes et faire entendre leurs préoccupations d’hier. Du 1er au 09 février 2020, le 17e FIFO se déroulera à la Maison de la Culture.
Cette 135 films ont été envoyés au comité de pré sélection. 13 films documentaires sont présents dans la sélection de la compétition. Des films qui viennent en autre de l'Australie, la Nouvelle-Zélande, de Nouvelle Calédonie mais aussi de l'île de Pâques, qui revient après quelques années d'absence, et un documentaire de Polynésie française. Les thèmes abordés ? La tradition, un des marqueurs du FIFO, mais aussi l’identité, autre marqueur important de l’espace océanien. on retrouve également le thème de la mémoire, de l'histoire avec un grand H, la mort, les femmes océaniennes et bien sûr l’environnement, thème aujourd’hui universel.
16 films ont été sélectionnés hors compétition. Les thèmes abordés sont tout aussi hétéroclites. On retrouve des portraits d'hommes d'exception, les thèmes de l'histoire et de la mémoire toujours présents dans la vie des océaniens. Tout comme la musique. L'environnement est aussi parmi les thèmes de prédilection de cette sélection hors compétition. La terre et la question du foncier sont également au coeur des problématiques des Océaniens et de films de cette 17e édition.
Les écrans océaniens reviennent aussi pour ce nouveau FIFO 2020... Avec de nombreux films qui permettront au public de prolonger leur voyage au coeur de l'Océanie. Parmi les thèmes visités de la sélection : l'Histoire, l’environnement, qui reste un must, mais aussi les femmes face aux violences. Les jeunes et l’éducation forment aussi un thème grâce à 3 films très positifs.
Le FIFO c'est aussi des soirée OFF avec la soirée Fenêtre-sur-courts, qui propose une promenade à travers une grande partie de l’Océanie (Nouvelle Zélande, Papouasie Occidentale et Papouasie Nouvelle-Guinée, Australie, Samoa, Iles Marshall, Polynésie française). En 4 à 15 minutes, de l’histoire au patrimoine en passant par l’art ou la santé, ces documentaires permettent de se promener dans les thèmes du FIFO.
L'autre soirée OFF propose une soirée de court-métrage de fiction. L’idée : une soirée de films courts de fiction, chacun durant moins de 20 minutes. Diversité, créativité, identité, originalité, traditions et modernité, quelques portraits, une sélection de qualité. 42 courts-métrages de fiction ont été inscrits pour le FIFO 2020. La sélection des films courts de fiction présente une belle diversité. Il plonge le spectateur dans l’univers délirant, affirmé et créatif des réalisateurs océaniens. En 4 minutes pour le plus court et 20 minutes pour le plus long, cette nuit vous emmène dans la fiction de Samoa à Hawaï en passant par l’Australie, la Nouvelle Calédonie, la Polynésie et la Nouvelle Zélande.
Éric Barbier, président du jury (France)
Éric Barbier est un réalisateur et scénariste français diplômé de l'Institut des hautes études cinématographiques. Très vite, il réalise ses premiers courts-métrages de fiction : La malédiction de Saint Merry (1980), Who’s in The Raincoat (1981), Shangaï (1981) et La face perdue (1982) qui remporte le grand prix du festival d’Albi. En 1985, le prix Victor Hugo lui permet de réaliser son premier long-métrage Le brasier, avec Maruska Detmers et Jean-Marc Barr, qui sort en 1991 et remporte le prix Jean Vigo. En 1993, il réalise Les années lycée, téléfilm pour ARTE, puis Toreros en 1999 avec Olivier Martinez et Claude Brasseur. En 2006, il réalise le polar Le serpent, avec Yvan Attal, Clovis Cornillac et Pierre Richard. En 2012 sort Le dernier diamant avec Bérénice Bejo et Yvan Attal. En 2017, il sort La Promesse de l'aube, d'après le roman de Romain Gary, avec Charlotte Gainsbourg, Pierre Niney, Catherine McCormac, Didier Bourdon et Jean-Pierre Darroussin. Enfin, en 2019, il réalise le film Petit pays adapté du roman de Gael Faye, avec Jean-Paul Rouve. La sortie du film est prévue en mars 2020 et sera présenté en avant-première au prochain FIFO.
Lisa Taouma (Nouvelle-Zélande)
Réalisatrice et productrice récompensée à maintes reprises, Lisa Taouma a imposé sa marque dans l’industrie en promouvant un storytelling du Pacifique à l’écran. Elle produit de nombreux contenus télé et web, dont le programme phare de TVNZ Fresh. Elle a également créé le portail internet The Coconet pour lequel elle a produit de nombreux documentaires.
Lisa a grandi dans le village de Faleasi’u, sur l’île de Upolu à Samoa avant de s’installer à Auckland dans les années 80. Aujourd’hui, elle travaille principalement dans la région pour valoriser les histoires des communautés du Pacifique. Son film Marks of Mana, présenté aux FIFO 2019, a remporté de nombreuses récompenses dans différents festivals ou instituts du film dans le Pacifique et dans le monde.
Paul Damien Williams (Australie)
Paul Damien Williams est auteur et réalisateur du long-métrage documentaire Gurrumul. Acclamé par la critique, récompensé par de nombreux festivals et institutions audio-visuelles régionales et internationales et primé au FIFO 2019, le film raconte le parcours du chanteur aborigène aveugle Geoffrey Gurrumul Yunupingu. Paul Williams prépare l’adaptation cinématogra- phique du livre révolutionnaire The Unlucky Australians de Frank Hardy, publié en 1968. Enfin, il est le responsible du département “Documentaires” à Screenwest, l’agence de l’industrie du film en Australie Occidentale, à Perth.
Emmanuel Kasarhérou (Nouvelle Calédonie)
Après des études d'histoire et d'archéologie à Paris, Emmanuel Kasarhérou est nommé en 1985 conservateur du Musée de la Nouvelle-Calédonie. En 1994 il rejoint l’Agence pour le Développement de la Culture Kanak où il est nommé directeur culturel responsable du projet artistique et de la préfiguration du centre Tjibaou qui ouvre ses portes en 1998. De 2006 à 2011 il devient le directeur général de l’institution, opérant dans le domaine de l’art contemporain, du spectacle vivant, de la recherche et de la collecte du patrimoine matériel et immatériel. En 2011, il rejoint le Musée Quai Branly-Jacques Chirac où il organise l'exposition “Kanak. L’art est une parole.” Il y assume depuis 2014 les fonctions d’adjoint au directeur du patrimoine et des collections.
Joe Wilson (Hawaii)
Joe Wilson est réalisateur et producteur de documentaires basé à Hawaii. Son travail porte essentiellement sur la répression et la prise de pouvoir dans les communautés les plus vulnérables de la société. Distingués à plusieurs reprises (Berlinale, Human Rights Watch, AFI Docs, Los Angeles, Toronto, Yamagata), ses films ont été diffusés sur des réseaux internationaux tels que PBS et ARTE. Ses campagnes d’impact ont permis de toucher des milliers de communautés populaires et des écoles dans le monde entier.
Tauarii Lee (Polynésie française)
Tauarii est journaliste à Polynésie La 1ère. Il débute sa carrière à RFO en Juin 2000 après des études à l’université de la Polynésie française où il obtient une Licence de Lettres, Langues et Civilisations polynésiennes. Il a fait une grande partie de sa carrière à la radio, puis à la télé où il présente le journal, les débats politiques et soirées électorales. Il a été nommé rédacteur en chef adjoint il y a 7 ans. Son penchant pour le sport le conduit à couvrir régulièrement les grands événements sportifs comme la Hawaiki Nui Va’a ou les Jeux du Pacifique. Depuis toujours, il est particulièrement attaché au reo mā’ohi et a été beaucoup inspiré par Turo Raapoto, Henri Hiro et John Mairai.
Jacques Vernaudon (Polynésie française)
Jacques Vernaudon est linguiste, maître de conférence à l’université de la Polynésie française. Né à Tahiti en 1973, il débute sa carrière en 1999 à l’université de la Nouvelle-Calédonie où il participe à la promotion de l’enseignement des langues kanak à l’université et dans le système éducatif calédonien. Depuis 2013, il a rejoint l’université de la Polynésie française et poursuit ses travaux qui s’articulent autour de deux axes complémentaires, l’un centré sur la description grammaticale de langues océaniennes, désormais plus particulièrement les langues polynésiennes, l’autre sur la transmission de ces langues en contexte plurilingue.
Cette 135 films ont été envoyés au comité de pré sélection. 13 films documentaires sont présents dans la sélection de la compétition. Des films qui viennent en autre de l'Australie, la Nouvelle-Zélande, de Nouvelle Calédonie mais aussi de l'île de Pâques, qui revient après quelques années d'absence, et un documentaire de Polynésie française. Les thèmes abordés ? La tradition, un des marqueurs du FIFO, mais aussi l’identité, autre marqueur important de l’espace océanien. on retrouve également le thème de la mémoire, de l'histoire avec un grand H, la mort, les femmes océaniennes et bien sûr l’environnement, thème aujourd’hui universel.
16 films ont été sélectionnés hors compétition. Les thèmes abordés sont tout aussi hétéroclites. On retrouve des portraits d'hommes d'exception, les thèmes de l'histoire et de la mémoire toujours présents dans la vie des océaniens. Tout comme la musique. L'environnement est aussi parmi les thèmes de prédilection de cette sélection hors compétition. La terre et la question du foncier sont également au coeur des problématiques des Océaniens et de films de cette 17e édition.
Les écrans océaniens reviennent aussi pour ce nouveau FIFO 2020... Avec de nombreux films qui permettront au public de prolonger leur voyage au coeur de l'Océanie. Parmi les thèmes visités de la sélection : l'Histoire, l’environnement, qui reste un must, mais aussi les femmes face aux violences. Les jeunes et l’éducation forment aussi un thème grâce à 3 films très positifs.
Le FIFO c'est aussi des soirée OFF avec la soirée Fenêtre-sur-courts, qui propose une promenade à travers une grande partie de l’Océanie (Nouvelle Zélande, Papouasie Occidentale et Papouasie Nouvelle-Guinée, Australie, Samoa, Iles Marshall, Polynésie française). En 4 à 15 minutes, de l’histoire au patrimoine en passant par l’art ou la santé, ces documentaires permettent de se promener dans les thèmes du FIFO.
L'autre soirée OFF propose une soirée de court-métrage de fiction. L’idée : une soirée de films courts de fiction, chacun durant moins de 20 minutes. Diversité, créativité, identité, originalité, traditions et modernité, quelques portraits, une sélection de qualité. 42 courts-métrages de fiction ont été inscrits pour le FIFO 2020. La sélection des films courts de fiction présente une belle diversité. Il plonge le spectateur dans l’univers délirant, affirmé et créatif des réalisateurs océaniens. En 4 minutes pour le plus court et 20 minutes pour le plus long, cette nuit vous emmène dans la fiction de Samoa à Hawaï en passant par l’Australie, la Nouvelle Calédonie, la Polynésie et la Nouvelle Zélande.
Les membres du jury
Éric Barbier, président du jury (France)
Éric Barbier est un réalisateur et scénariste français diplômé de l'Institut des hautes études cinématographiques. Très vite, il réalise ses premiers courts-métrages de fiction : La malédiction de Saint Merry (1980), Who’s in The Raincoat (1981), Shangaï (1981) et La face perdue (1982) qui remporte le grand prix du festival d’Albi. En 1985, le prix Victor Hugo lui permet de réaliser son premier long-métrage Le brasier, avec Maruska Detmers et Jean-Marc Barr, qui sort en 1991 et remporte le prix Jean Vigo. En 1993, il réalise Les années lycée, téléfilm pour ARTE, puis Toreros en 1999 avec Olivier Martinez et Claude Brasseur. En 2006, il réalise le polar Le serpent, avec Yvan Attal, Clovis Cornillac et Pierre Richard. En 2012 sort Le dernier diamant avec Bérénice Bejo et Yvan Attal. En 2017, il sort La Promesse de l'aube, d'après le roman de Romain Gary, avec Charlotte Gainsbourg, Pierre Niney, Catherine McCormac, Didier Bourdon et Jean-Pierre Darroussin. Enfin, en 2019, il réalise le film Petit pays adapté du roman de Gael Faye, avec Jean-Paul Rouve. La sortie du film est prévue en mars 2020 et sera présenté en avant-première au prochain FIFO.
Lisa Taouma (Nouvelle-Zélande)
Réalisatrice et productrice récompensée à maintes reprises, Lisa Taouma a imposé sa marque dans l’industrie en promouvant un storytelling du Pacifique à l’écran. Elle produit de nombreux contenus télé et web, dont le programme phare de TVNZ Fresh. Elle a également créé le portail internet The Coconet pour lequel elle a produit de nombreux documentaires.
Lisa a grandi dans le village de Faleasi’u, sur l’île de Upolu à Samoa avant de s’installer à Auckland dans les années 80. Aujourd’hui, elle travaille principalement dans la région pour valoriser les histoires des communautés du Pacifique. Son film Marks of Mana, présenté aux FIFO 2019, a remporté de nombreuses récompenses dans différents festivals ou instituts du film dans le Pacifique et dans le monde.
Paul Damien Williams (Australie)
Paul Damien Williams est auteur et réalisateur du long-métrage documentaire Gurrumul. Acclamé par la critique, récompensé par de nombreux festivals et institutions audio-visuelles régionales et internationales et primé au FIFO 2019, le film raconte le parcours du chanteur aborigène aveugle Geoffrey Gurrumul Yunupingu. Paul Williams prépare l’adaptation cinématogra- phique du livre révolutionnaire The Unlucky Australians de Frank Hardy, publié en 1968. Enfin, il est le responsible du département “Documentaires” à Screenwest, l’agence de l’industrie du film en Australie Occidentale, à Perth.
Emmanuel Kasarhérou (Nouvelle Calédonie)
Après des études d'histoire et d'archéologie à Paris, Emmanuel Kasarhérou est nommé en 1985 conservateur du Musée de la Nouvelle-Calédonie. En 1994 il rejoint l’Agence pour le Développement de la Culture Kanak où il est nommé directeur culturel responsable du projet artistique et de la préfiguration du centre Tjibaou qui ouvre ses portes en 1998. De 2006 à 2011 il devient le directeur général de l’institution, opérant dans le domaine de l’art contemporain, du spectacle vivant, de la recherche et de la collecte du patrimoine matériel et immatériel. En 2011, il rejoint le Musée Quai Branly-Jacques Chirac où il organise l'exposition “Kanak. L’art est une parole.” Il y assume depuis 2014 les fonctions d’adjoint au directeur du patrimoine et des collections.
Joe Wilson (Hawaii)
Joe Wilson est réalisateur et producteur de documentaires basé à Hawaii. Son travail porte essentiellement sur la répression et la prise de pouvoir dans les communautés les plus vulnérables de la société. Distingués à plusieurs reprises (Berlinale, Human Rights Watch, AFI Docs, Los Angeles, Toronto, Yamagata), ses films ont été diffusés sur des réseaux internationaux tels que PBS et ARTE. Ses campagnes d’impact ont permis de toucher des milliers de communautés populaires et des écoles dans le monde entier.
Tauarii Lee (Polynésie française)
Tauarii est journaliste à Polynésie La 1ère. Il débute sa carrière à RFO en Juin 2000 après des études à l’université de la Polynésie française où il obtient une Licence de Lettres, Langues et Civilisations polynésiennes. Il a fait une grande partie de sa carrière à la radio, puis à la télé où il présente le journal, les débats politiques et soirées électorales. Il a été nommé rédacteur en chef adjoint il y a 7 ans. Son penchant pour le sport le conduit à couvrir régulièrement les grands événements sportifs comme la Hawaiki Nui Va’a ou les Jeux du Pacifique. Depuis toujours, il est particulièrement attaché au reo mā’ohi et a été beaucoup inspiré par Turo Raapoto, Henri Hiro et John Mairai.
Jacques Vernaudon (Polynésie française)
Jacques Vernaudon est linguiste, maître de conférence à l’université de la Polynésie française. Né à Tahiti en 1973, il débute sa carrière en 1999 à l’université de la Nouvelle-Calédonie où il participe à la promotion de l’enseignement des langues kanak à l’université et dans le système éducatif calédonien. Depuis 2013, il a rejoint l’université de la Polynésie française et poursuit ses travaux qui s’articulent autour de deux axes complémentaires, l’un centré sur la description grammaticale de langues océaniennes, désormais plus particulièrement les langues polynésiennes, l’autre sur la transmission de ces langues en contexte plurilingue.