La liste rouge des espèces endémiques de Polynésie française vient d’être publiée par le comité français de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Deux tiers des plantes indigènes sont menacés, et la moitié des oiseaux.
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Un état des lieux préoccupant a été dressé par l’union internationale pour la conservation de la nature et le muséum national d’histoire naturelle et ce malgré les mesures de protection réglementaires prises par le Pays et les actions menées sur le terrain de la société ornithologique « Manu ».
La flore de Polynésie :
Elle compte environ 870 espèces dont 460 sont endémiques, c'est-à-dire présentes uniquement dans cette région du monde. 2/3 de ces plantes endémiques, soit un peu plus de 300, sont aujourd’hui menacées de disparition, principalement aux Marquises. Sur 166 plantes, 131 sont menacées. Suivent ensuite les Australes (70% des espèces menacées), la Société (50%) – en grand danger, la « Tiare Apetahi » ou encore la « Nuna » de Raiatea, fougère que l’on trouve aussi de plus en plus rarement à Tahiti - les Gambier (44%). Aucune menace sur la flore des Tuamotu. L’archipel ne compte que 8 plantes endémiques.
Les oiseaux de Polynésie :
La Rousserolle des Gambier et la perruche de Tahiti ont déjà disparu. Aujourd’hui, c’est la moitié de nos oiseaux indigènes qui sont menacés d’extinction. Le pétrel de Tahiti ou encore le monarque de Fatu Hiva sont tous les deux en danger critique.
Comment expliquer cette situation ?
Les menaces sont multiples comme par exemple pour la flore qui souffre des plantes exotiques envahissantes telles que le miconia. Les rats, les chats, les chiens et parmi eux, les animaux domestiques qui sont retournés à l’état sauvage car abandonnés par leurs maîtres. En cause aussi : le surpâturage des chèvres, moutons, bovins ainsi que les cochons sauvages. L’urbanisation du littoral, des volailles qui font reculer les milieux naturels ainsi que les pratiques agricoles comme l’incendie de cocoteraies pour les entretenir. Enfin, la dernière cause identifiée est bien-sûr le changement climatique.
Cette liste rouge des espèces endémiques de Polynésie française, désormais incluse dans la liste rouge des espèces menacées en France est l’aboutissement d’un solide travail qu’ont effectué durant trois ans, le comité français de l’UICN, l’union internationale pour la conservation de la nature, le muséum d’histoire naturelle avec le Pays, sa direction de l’environnement, sa direction de la recherche mais aussi l’IRD et la société d’ornithologie de Polynésie « Manu ».
Ce travail a mobilisé une dizaine d’experts nationaux, locaux et du Pacifique.
La flore de Polynésie :
Elle compte environ 870 espèces dont 460 sont endémiques, c'est-à-dire présentes uniquement dans cette région du monde. 2/3 de ces plantes endémiques, soit un peu plus de 300, sont aujourd’hui menacées de disparition, principalement aux Marquises. Sur 166 plantes, 131 sont menacées. Suivent ensuite les Australes (70% des espèces menacées), la Société (50%) – en grand danger, la « Tiare Apetahi » ou encore la « Nuna » de Raiatea, fougère que l’on trouve aussi de plus en plus rarement à Tahiti - les Gambier (44%). Aucune menace sur la flore des Tuamotu. L’archipel ne compte que 8 plantes endémiques.
Les oiseaux de Polynésie :
La Rousserolle des Gambier et la perruche de Tahiti ont déjà disparu. Aujourd’hui, c’est la moitié de nos oiseaux indigènes qui sont menacés d’extinction. Le pétrel de Tahiti ou encore le monarque de Fatu Hiva sont tous les deux en danger critique.
Comment expliquer cette situation ?
Les menaces sont multiples comme par exemple pour la flore qui souffre des plantes exotiques envahissantes telles que le miconia. Les rats, les chats, les chiens et parmi eux, les animaux domestiques qui sont retournés à l’état sauvage car abandonnés par leurs maîtres. En cause aussi : le surpâturage des chèvres, moutons, bovins ainsi que les cochons sauvages. L’urbanisation du littoral, des volailles qui font reculer les milieux naturels ainsi que les pratiques agricoles comme l’incendie de cocoteraies pour les entretenir. Enfin, la dernière cause identifiée est bien-sûr le changement climatique.
Cette liste rouge des espèces endémiques de Polynésie française, désormais incluse dans la liste rouge des espèces menacées en France est l’aboutissement d’un solide travail qu’ont effectué durant trois ans, le comité français de l’UICN, l’union internationale pour la conservation de la nature, le muséum d’histoire naturelle avec le Pays, sa direction de l’environnement, sa direction de la recherche mais aussi l’IRD et la société d’ornithologie de Polynésie « Manu ».
Ce travail a mobilisé une dizaine d’experts nationaux, locaux et du Pacifique.