A Taravao se trouve l'exploitation familiale Teavaeara'i. Le patriarche a su transmettre à ses sept enfants l'amour de la terre. Quatre d'entre eux y travaillent à plein temps. Mais, plus qu'un labeur, le besoin de travailler le vivant est devenu vitale.
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C'est une entreprise familiale comme il en existe beaucoup en Polynésie française. Le travail de la terre se transmet de génération en génération. Teumere et son frère ont appris avec leur père qui lui-même a acquis ce savoir de son père. Une activité physique éprouvante mais noble. "3h le réveil, ce n'est pas facile mais on y peut rien", confie Teumere Taumi-Tevaearai , agricultrice.
Son père n'avait pas grand chose à léguer à sa descendance seulement la vie des champs. Car, elle a une valeur sûre à ses yeux. "Quand je m'en irai, ils sauront faire. Je ne veux pas qu'on dise : Tira n'a pas éduqué ses enfants", explique Tira. L'homme a sept enfants, tous ont appris à planter et récolter. Quatre d'entre eux y travaillent à plein temps. Et tous les conjoints ont aussi du mettre la main à la patte. "Tous les matins, on fait un petit tri de haricots longs pour le snack", confie Moeana Teraaitepo, belle-fille de Tira.
Son père n'avait pas grand chose à léguer à sa descendance seulement la vie des champs. Car, elle a une valeur sûre à ses yeux. "Quand je m'en irai, ils sauront faire. Je ne veux pas qu'on dise : Tira n'a pas éduqué ses enfants", explique Tira. L'homme a sept enfants, tous ont appris à planter et récolter. Quatre d'entre eux y travaillent à plein temps. Et tous les conjoints ont aussi du mettre la main à la patte. "Tous les matins, on fait un petit tri de haricots longs pour le snack", confie Moeana Teraaitepo, belle-fille de Tira.