Après Corinne Atger et Yves Conroy, c’est au tour de Tauhiti Nena d’être condamné à un an d’inéligibilité par le Conseil constitutionnel pour des irrégularités dans son compte de campagne.
•
Saisi par la Commission nationale des comptes de campagne et du financement politique (CNCCFP), le Conseil constitutionnel vient de rendre sa décision concernant Tauhiti Nena, candidat aux législatives des 3 et 17 juin 2017, dans la 1ère circonscription :
Tauhiti Nena invoque le fait qu'un chéquier n'a que tardivement été délivré à son mandataire financier par l'établissement bancaire et la nécessité, en conséquence, de devoir régler lui-même certaines dépenses pour des raisons pratiques. Toutefois, il ne justifie pas avoir effectué des démarches auprès de la banque afin d'obtenir ce chéquier et les attestations produites ne permettent pas de connaître le motif ayant justifié cette remise tardive. En outre, après la délivrance d'un chéquier à son mandataire financier, le candidat a encore réglé lui-même une dépense. Au total, les dépenses engagées de manière irrégulière représentent 46,33 % de l'ensemble des dépenses engagées en vue de l'élection et 12,44 % du plafond des dépenses autorisées. Compte tenu du caractère substantiel de l'obligation ainsi méconnue, dont le candidat ne pouvait ignorer la portée, il y a lieu de prononcer, l'inéligibilité de Tauhiti Nena à tout mandat pour une durée d'un an à compter de la présente décision.
Cela n'a pas trop de conséquence pour le leader du Tau Hotu Rau, qui pourra se présenter aux municipales de 2020. Mais une partie des frais engagés pour la campagne des législatives ne sera pas remboursée, regrette Tauhiti Nena, interrogé par Titaua Doom.
Tauhiti Nena invoque le fait qu'un chéquier n'a que tardivement été délivré à son mandataire financier par l'établissement bancaire et la nécessité, en conséquence, de devoir régler lui-même certaines dépenses pour des raisons pratiques. Toutefois, il ne justifie pas avoir effectué des démarches auprès de la banque afin d'obtenir ce chéquier et les attestations produites ne permettent pas de connaître le motif ayant justifié cette remise tardive. En outre, après la délivrance d'un chéquier à son mandataire financier, le candidat a encore réglé lui-même une dépense. Au total, les dépenses engagées de manière irrégulière représentent 46,33 % de l'ensemble des dépenses engagées en vue de l'élection et 12,44 % du plafond des dépenses autorisées. Compte tenu du caractère substantiel de l'obligation ainsi méconnue, dont le candidat ne pouvait ignorer la portée, il y a lieu de prononcer, l'inéligibilité de Tauhiti Nena à tout mandat pour une durée d'un an à compter de la présente décision.
Cela n'a pas trop de conséquence pour le leader du Tau Hotu Rau, qui pourra se présenter aux municipales de 2020. Mais une partie des frais engagés pour la campagne des législatives ne sera pas remboursée, regrette Tauhiti Nena, interrogé par Titaua Doom.
« Être vigilant pour la prochaine fois »