Des téléphones portables pour les détenus ultramarins

Des téléphones bridés, verrouillés sur quelques numéros et n’autorisant pas l’accès internet. Ils pourraient faire bientôt leur apparition en prison.

Des téléphones portables pour les détenus ! C’est l’annonce faite par la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, cette semaine dans une interview au journal La Provence.

Il s’agit de l’une des recommandations de la contrôleure générale des lieux de privation, Adeline Hazan, que la ministre de la justice veut mettre en place.

Des téléphones portables « bridés », n’autorisant à appeler que quelques numéros et sans accès à internet, pour permettre aux détenus d’entretenir des liens familiaux. Exemple particulièrement criant que celui des détenus ultramarins condamnés en Outremer et qui sont ensuite transférés dans l’Hexagone, explique François Bès, le coordinateur pour l’Outremer de l’OIP, l’Office International des Prisons.

Il est joint par Tiziana Marone :

Des téléphones pour les détenus