Suite à l'épidémie du coronavirus, Air Tahiti a annoncé récemment qu’elle ne pourrait plus continuer à desservir 27 destinations. Lundi 22 juin, le ministre des transports, Jean-Christophe Bouissou, a réagi et parle de prise en otage et de chantage de la compagnie vis à vis du gouvernement.
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Air Tahiti a annoncé récemment qu’elle ne pourrait plus continuer à desservir 27 destinations. Ces dessertes sont devenues déficitaires et la compagnie dit ne plus pouvoir supporter ce cahier des charges sans un geste de la part du gouvernement.
La réaction du gouvernement ne s’est pas faite attendre. Lundi 22 juin, le gouvernement, qui est actionnaire de la compagnie à hauteur de 14%, dénonce un chantage caractérisé. Le ministre en charge des transports inter-insulaires va même plus loin et parle de prise en otage d’une partie de la population. Si Jean-Christophe Bouissou ne ferme pas complètement la porte aux discussions, il n’exclut pas non plus, faute d’accord, de créer une nouvelle compagnie locale.
Du côté d’Air Tahiti, on parle de déficit attendus à la fin de l’année de l’ordre de 5 milliards de Fcfp
La réaction du gouvernement ne s’est pas faite attendre. Lundi 22 juin, le gouvernement, qui est actionnaire de la compagnie à hauteur de 14%, dénonce un chantage caractérisé. Le ministre en charge des transports inter-insulaires va même plus loin et parle de prise en otage d’une partie de la population. Si Jean-Christophe Bouissou ne ferme pas complètement la porte aux discussions, il n’exclut pas non plus, faute d’accord, de créer une nouvelle compagnie locale.
Le torchon brûle entre Air Tahiti et le gouvernement
Interview
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