Trois mesures de protection pour la santé du sportif

La lutte anti-dopage au fenua s’intensifie. Le conseil des ministres a acté trois nouvelles mesures : la périodicité du certificat médical, le renforcement du suivi des athlètes ayant eu recours à des pratiques dopantes et l'établissement d'une liste de substances illicites qui sera publiée.
Mardi 9 janvier, le conseil des ministres a pris trois mesures de protection concernant la santé du sportif. La première concerne le certificat médical de non contre-indication à la pratique des activités physiques et sportives.

Pour certaines disciplines sportives dites à risque, comme les sports de combat ou encore les sports mécaniques, un examen médical approfondi et spécifique sera obligatoire chaque année. En revanche, pour les sports courants, le certificat sera obligatoire tous les trois ans.

"Avant la promulgation de ce texte, le certificat médical était obligatoire tous les ans. Désormais, ce n'est plus le cas", explique Louis Provost, président du Comité olympique de Polynésie française (COPF).


Pour le ministre de la santé, Jacques Raynal, la nouvelle mesure permet de pousser les gens à faire plus de sport.


Mieux surveiller les athlètes


La deuxième mesure vise à renforcer le suivi médical des athlètes qui ont, ou déjà eu, recours à des pratiques dopantes. Des athlètes qui font l'objet d'une publication dans le Journal Officiel.

Enfin, la troisième et dernière mesure concerne une liste des substances et des méthodes interdites qui sera publiée prochainement et qui permettra d’identifier les agissements illicites. Chaque année, cette liste sera mise à jour.

"Il faut que chacun prenne ses responsabilités avant de consommer des produits illicites", explique Damas Teuira. Pour l'agent au service de la Direction de la jeunesse et des sports en charge des contrôles anti dopage, le dopage est l'affaire de tous.  

 

Trois mesures de protection pour la santé du sportif