Depuis le début de la semaine, un cardiopédiatre néo-zélandais reçoit en consultation des patients atteints de maladie cardiaque à l'hôpital du Taaone. Ce spécialiste est sur le territoire pour fournir un diasgnostic précis à ces malades, avant une éventuelle opération au pays des kiwis.
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Le processus n'est pas nouveau mais il est toujours bien accueilli, tant par le personnel de l'hôpital que par les patients. Comme tous les ans, un cardiopédiatre de Nouvelle-Zélande vient passer quelques jours au sein de l'hôpital de Taaone, à Tahiti.
Arrivé en début de semaine, le spécialiste doit repartir ce week-end. Son rôle durant une semaine ? Diagnostiquer précisément les maladies cardiaques dont sont atteints certains patients du CHPF, avant une éventuelle opération chez nos cousins maoris.
La Polynésie française est dépourvue de chirurgien cardiaque, les patients dont l'état nécessite une opération doivent donc être envoyés en Nouvelle-Zélande pour prétendre être opérés. Mais, avant d'évasaner les malades, ce qui a un coût assez conséquent, les professionnels de l'hôpital polynésien font appel à des spécialistes néo-zélandais afin de dresser un diagnotic précis, et ainsi, éviter des évacuations inutiles. Une démarche importante selon le docteur Bruno Ulmer, cardiologue au CHPF.
La venue de ce spécialiste est aussi un moyen de rassurer le patient et sa famille. Souvent meurtris d'inquiétude, les parents ou autres proches des malades redoutent une éventuelle évacuation vers la Nouvelle-Zélande, une contrée éloignée de Tahiti et ses îles. Rencontrer l'un des professionnels qui suivra le patient une fois là-bas, met un peu plus en confiance les proches.
C'est d'ailleurs le cas de Tahia Ah Lo et de son fils, Mevaha. Il y a deux ans, le garçon de 15 ans a été diagnostiqué comme étant atteint d'un RAA, rhumatisme articulaire aiguë, avec un problème cardiaque au niveau des valves.
Originaires de Ua Pou aux Marquises, Tahia et son fils ont déjà dû faire le déplacement jusqu'à Tahiti pour se faire examiner par des cardiologues. Mais l'enfant a besoin d'une intervention chirurgicale impossible à réaliser sur le fenua. Avant de partir pour le pays des kiwis, Mevaha a donc pu être examiné par le cardiopédiatre néo-zélandais pour confirmer ou non cette future opération. "C'est un privilège" estime la maman de l'adolescent, rassurée par la présence de ce professionnel.
Tim Hornung, le cardiopédiatre en déplacement à Tahiti, a donc pris le temps avec Mehava et sa maman d'établir un diagnostic bien précis.
La consultation s'est déroulée aux côtés des médecins du CHPF de Taaone.
Après un diagnostic précis, le spécialiste néo-zélandais a estimé qu'une opération était nécessaire pour la bonne santé de l'adolescent. Ce n'est pas lui qui la réalisera mais un chirurgien cardiaque. L'homme fera néanmoins partie des spécialistes qui suivront l'enfant en Nouvelle-Zélande. Quand bien même si pour Mehava et sa maman partir des Marquises et de la Polynésie française pour le pays des kiwi est très difficile, cette épreuve devient surmontable après avoir rencontré le professionnel.
Arrivé en début de semaine, le spécialiste doit repartir ce week-end. Son rôle durant une semaine ? Diagnostiquer précisément les maladies cardiaques dont sont atteints certains patients du CHPF, avant une éventuelle opération chez nos cousins maoris.
La Polynésie française est dépourvue de chirurgien cardiaque, les patients dont l'état nécessite une opération doivent donc être envoyés en Nouvelle-Zélande pour prétendre être opérés. Mais, avant d'évasaner les malades, ce qui a un coût assez conséquent, les professionnels de l'hôpital polynésien font appel à des spécialistes néo-zélandais afin de dresser un diagnotic précis, et ainsi, éviter des évacuations inutiles. Une démarche importante selon le docteur Bruno Ulmer, cardiologue au CHPF.
La venue de ce spécialiste est aussi un moyen de rassurer le patient et sa famille. Souvent meurtris d'inquiétude, les parents ou autres proches des malades redoutent une éventuelle évacuation vers la Nouvelle-Zélande, une contrée éloignée de Tahiti et ses îles. Rencontrer l'un des professionnels qui suivra le patient une fois là-bas, met un peu plus en confiance les proches.
Diagnostiquer et rassurer
C'est d'ailleurs le cas de Tahia Ah Lo et de son fils, Mevaha. Il y a deux ans, le garçon de 15 ans a été diagnostiqué comme étant atteint d'un RAA, rhumatisme articulaire aiguë, avec un problème cardiaque au niveau des valves.
Originaires de Ua Pou aux Marquises, Tahia et son fils ont déjà dû faire le déplacement jusqu'à Tahiti pour se faire examiner par des cardiologues. Mais l'enfant a besoin d'une intervention chirurgicale impossible à réaliser sur le fenua. Avant de partir pour le pays des kiwis, Mevaha a donc pu être examiné par le cardiopédiatre néo-zélandais pour confirmer ou non cette future opération. "C'est un privilège" estime la maman de l'adolescent, rassurée par la présence de ce professionnel.
Tim Hornung, le cardiopédiatre en déplacement à Tahiti, a donc pris le temps avec Mehava et sa maman d'établir un diagnostic bien précis.
La consultation s'est déroulée aux côtés des médecins du CHPF de Taaone.
Après un diagnostic précis, le spécialiste néo-zélandais a estimé qu'une opération était nécessaire pour la bonne santé de l'adolescent. Ce n'est pas lui qui la réalisera mais un chirurgien cardiaque. L'homme fera néanmoins partie des spécialistes qui suivront l'enfant en Nouvelle-Zélande. Quand bien même si pour Mehava et sa maman partir des Marquises et de la Polynésie française pour le pays des kiwi est très difficile, cette épreuve devient surmontable après avoir rencontré le professionnel.