Elle s'appelle "Purple drank". Cette mixture maison est le résultat d'un mélange de sirop contre la toux à base de codéine et de soda, agrémenté d’alcool. Arrivée en métropole il y a deux ans, elle fait des ravages parmi les jeunes. Le fenua est encore épargné mais la vigilance est de mise.
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Une nouvelle forme de drogue venue des Etats-Unis fait des ravages en France : il s’agit d’une boisson mauve nommée « Purple drank ». Les adolescents y seraient de plus en plus accros. Cette mixture maison est le résultat d'un mélange de sirop contre la toux à base de codéine et de soda, ensuite agrémenté d’alcool. Un coktail explosif qui permet aux jeunes de se saouler plus rapidement. L'Ordre national des pharmaciens a tiré la sonnette d'alarme contre ce mélange dangereux. Une information qui relayée par la presse nationale et les réseaux sociaux.
Le phénomène serait apparu il y a deux ans en métropole. En 2014, plusieurs personnes ont été intoxiqués et certaines ont été hospitalisées. Le cocktail provoque l'euphorie et parfois des hallucinations. "Certains contiennent de la morphine sous forme de codéine, d'autres des produits hallucinogènes", explique le docteur Marie-Françoise Brugiroux,
responsable du service alcoologie et de toxicomanie.
La spécialiste confie ne pas avoir eu connaissance de faits de consommation de ce produit illicite sur le fenua. Mais, même si aucun trace de ce cocktail n'a été détectée chez nos jeunes, les professionnels de la santé restent en éveil. "Pour qu'il y ait un effet psychotrope, il faut une grosse quantité. Heureusement, la législation française comme celle du fenua limite l'achat d'un nombre important de flacons", rappelle le docteur Brugiroux.
Écoutez le docteur Marie-Françoise Brugiroux, interrogée par notre journaliste Heipua Teuira-Van Bastolaer
Le phénomène serait apparu il y a deux ans en métropole. En 2014, plusieurs personnes ont été intoxiqués et certaines ont été hospitalisées. Le cocktail provoque l'euphorie et parfois des hallucinations. "Certains contiennent de la morphine sous forme de codéine, d'autres des produits hallucinogènes", explique le docteur Marie-Françoise Brugiroux,
responsable du service alcoologie et de toxicomanie.
La spécialiste confie ne pas avoir eu connaissance de faits de consommation de ce produit illicite sur le fenua. Mais, même si aucun trace de ce cocktail n'a été détectée chez nos jeunes, les professionnels de la santé restent en éveil. "Pour qu'il y ait un effet psychotrope, il faut une grosse quantité. Heureusement, la législation française comme celle du fenua limite l'achat d'un nombre important de flacons", rappelle le docteur Brugiroux.
Écoutez le docteur Marie-Françoise Brugiroux, interrogée par notre journaliste Heipua Teuira-Van Bastolaer
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