Une zone franche et une baisse du SMIG pour construire le Mahana Beach ?

Les choses sérieuses commencent pour le projet du Mahana Beach. Les représentants du Group hawaiien 70 International sont de retour à Tahiti. Ils ont rencontré hier matin le président Gaston Flosse. Les discussions ont tourné autour des réajustements voulus par le gouvernement, notamment financiers.
Une série de réunions de travail autour du projet Tahiti Mahana Beach avec le cabinet hawaiien Group 70 international a commencé aujourd'hui.
Gaston Flosse veut créer à Punaauia Mahana Beach, une zone franche.
Certains aménagements sont souhaités comme le positionnement de la tour de l’hôtel six étoiles, l’orientation des bâtiments de certains hôtels pour améliorer la vue des clients sur le lagon, la suppression des bungalows sur l’eau côté plage, la circulation au sein du complexe. D’autres réunions plus techniques sont prévues pour aborder la question des remblais, l’évacuation des eaux pluviales et l’alimentation en eau potable notamment.

Le Président a confirmé que le Pays prendra en charge ces aménagements liés à la viabilisation du site qui accueillera le futur complexe hôtelier et de loisirs. Ces réunions de travail avec le cabinet Group 70 International ont pour but d’affiner le projet touristique de manière à pouvoir en préciser les coûts de construction et d’exploitation, et essayer de les réduire, dans la perspective de présenter un projet plus abouti aux investisseurs potentiels.

Dans ce même ordre, se pose aujourd’hui la question du SMIG durant le chantier du Mahana Beach. Le Pays étudie en effet l’idée d’une baisse du SIMG, inférieur à 150 000 cfp. Puisque Gaston Flosse veut créer à Punaauia Mahana Beach, une zone franche.

On l’écoute :

Mahana Beach : Flosse changements


Par ailleurs, le Président a annoncé que des investisseurs se sont déjà manifestés, des Chinois (autres que le groupe Forebase, a-t-il précisé), des Indonésiens et des Malaisiens. Le Président Gaston FLOSSE s’est déclaré optimiste en ce qui concerne les investisseurs de ce projet, et qu’il prendrait lui-même « son bâton de pèlerin » le moment venu.