Selon la Dépêche de Tahiti, la justice reproche à cet homme d'avoir violé et agressé sexuellement des petites filles âgées de 6 à 8 ans. Lors de son audition, il aurait reconnu les faits.
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Une douzaine de victimes ont été identifiées mais l'enquête n'est pas terminée. Cet enseignant mobile a exercé à Tahiti et aux Tuamotu. D’autre victimes devraient être entendues prochainement. Si l’instituteur a reconnu avoir commis 12 viols et agressions sexuelles sur des fillettes ces 5 dernières années, il se pourrait que leur liste s’allonge encore.
Et pour cause. Cet homme de 51 ans exerce le métier d’enseignant depuis plus de 30 ans. Il a travaillé dans plusieurs écoles aux Tuamotu et à Tahiti. Une seule fois il a été inquiété. Il a même été condamné pour pédophilie en 2009. Mais après avoir fait appel et avoir obtenu la relaxe,
il a tout simplement été déplacé d’école.
Par ce qu’à l’époque, il n’y avait pas vraiment de procédure adéquate ni de communication entre les services concernés, comme la justice et l’éducation.
Depuis, cela a changé. Notamment grâce a cette affaire survenue au mois de mars dernier en métropole, où la garde des sceaux avait pris des mesures pour ce genre de problèmes.
Comme dans cette affaire impliquant un directeur d’école condamné pour pédophilie mais qui continuait à exercer. En effet, sa condamnation n'avait pas été assortie d'une interdiction d'entrer en contact avec des enfants, ni signalée à son administration, alors même que sa condamnation figurait à son casier judiciaire. Depuis, les ministères de l'Éducation et de la Justice ont pris des mesures destinées à améliorer la communication de telles informations entre leurs services.
C'est ce qu'explique Christian Morhain, directeur de cabinet du ministre de l’Education :
Pour cette affaire, la justice a dénombré 61 victimes dans différents établissements scolaires où a officié l'enseignant.
Condamné et seulement déplacé
Et pour cause. Cet homme de 51 ans exerce le métier d’enseignant depuis plus de 30 ans. Il a travaillé dans plusieurs écoles aux Tuamotu et à Tahiti. Une seule fois il a été inquiété. Il a même été condamné pour pédophilie en 2009. Mais après avoir fait appel et avoir obtenu la relaxe,
il a tout simplement été déplacé d’école.
Par ce qu’à l’époque, il n’y avait pas vraiment de procédure adéquate ni de communication entre les services concernés, comme la justice et l’éducation.
Meilleure communication
Depuis, cela a changé. Notamment grâce a cette affaire survenue au mois de mars dernier en métropole, où la garde des sceaux avait pris des mesures pour ce genre de problèmes.
Comme dans cette affaire impliquant un directeur d’école condamné pour pédophilie mais qui continuait à exercer. En effet, sa condamnation n'avait pas été assortie d'une interdiction d'entrer en contact avec des enfants, ni signalée à son administration, alors même que sa condamnation figurait à son casier judiciaire. Depuis, les ministères de l'Éducation et de la Justice ont pris des mesures destinées à améliorer la communication de telles informations entre leurs services.
C'est ce qu'explique Christian Morhain, directeur de cabinet du ministre de l’Education :
Viols et agressions sexuelles de fillettes : un enseignant détenu provisoirement
Pour cette affaire, la justice a dénombré 61 victimes dans différents établissements scolaires où a officié l'enseignant.