Zika: la Polynésie conseille la communauté internationale

Un an après l'épidémie de zika, la Polynésie a désormais un certain recul par rapport aux effets secondaires engendrés par le virus. Les autorités sanitaires sont sollicitées par des pays confrontés à l'épidémie pour un retour d'expérience.
En Polynésie, le virus du zika a engendré 18 cas de malformations foetales. Sur ces 18 cas:  Il y a eu 10 Interruptions médicales de grossesses,  trois cas de microcéphalie ont été signalés, cinq enfants sont nés avec des atteintes neurologiques, parmi eux trois sont décédés.

La direction de la santé tient à rassurer les futures mamans: le virus du zika ne circule plus en Polynésie. De plus, dans la mesure où 70% de la population a été touchée par le virus, la prochaine épidémie n'est pas attendue avant une vingtaine d'années puisque la plupart de la population est désormais immunisée.

Des pays comme le Brésil ou des régions ultra-marines comme les Antilles - Guyane où sévit le zika demandent en ce moment conseil à la direction de la santé.

C'est ce que le Docteur Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire, a expliqué à Brigitte Olivier :

Un an après l'épidémie de zika, la Polynésie a désormais un certain recul par rapport aux effets secondaires engendrés par le virus. Les autorités sanitaires sont sollicitées par des pays confrontés à l'épidémie pour un retour d'expérience. ©Polynesie1ere