Tokelau, notre voisin numéro un mondial du Net

Tokelau, situé en plein cœur de l'Océan Pacifique, est sous souveraineté néo-zélandaise.
Situé à mi-chemin entre Hawaii et la Nouvelle-Zélande, le petit archipel de Tokelau est le numéro un mondial des noms de domaines. En clair, la création et l'hébergement de sites internet y sont gratuits et les .tk sont donc les plus utilisés au monde.
C'est leader mondial des noms de domaines, devant la Russie, l'Allemagne ou encore les Etats-Unis.

Vous connaissiez les .pf, les .com et probablement les .fr...et bien, les .tk (pour Tokelau) sont en fait les plus utilisés. La raison ? Le petit archipel de Tokelau, situé en plein coeur du Pacifique, a fait le choix inverse de tous les autres pays il y a bien longtemps : la création et la maintenance des noms de domaine y sont totalement gratuites, avec l'affichage d'un petit bandeau publicitaire. L'archipel compte ainsi 31 millions de noms de domaines.
 

Un repaire de pirates ?

Trois petits atolls sitées entre la Nouvelle-Zélande et Hawaii et seulement 1.300 habitants, sans port ni aéroport, à 48h de navigation de Samoa, mais un pari osé...et à la fois risqué. Car cette gratuité attire également des sites peu recommandables.

Officiellement, les contenus pornographiques, la promotion de la drogue et les jeux d’argent y sont interdits. Mais le .tk a la réputation d'être un repaire de pirates et de virus en tous genres et d'après les analyses MacAfee, regroupe 10,1% de sites à risques.
 

10% du PIB

Derrière ce .tk, un partenariat entre le gouvernement de Tokelau, l’opérateur télécoms du pays Teletok et une société privée néerlandaise qui donne la société Dot TK, gérée depuis Amsterdam. Depuis, l'archipel a été connecté au haut débit et a vu fleurir les cyber cafés. Tokelau s'est ainsi créé une petite économie.

Si les noms de domaine sont gratuits (avec affichage publicitaire), l'entreprise propose aussi de les vendre à ceux qui voudraient en devenir propriétaires. Les recettes ainsi récoltées représentent 10% de son PIB.