Parmi les pays présents sur place à la COP 26, quelques représentants des îles du Pacifique. Même si la crise sanitaire a empêché à ces pays de la région de venir en nombre, ils sont bien décidés à faire entendre leur voix et exhorter la communauté internationale à ne pas dépasser 1,5 degré de réchauffement au-delà duquel leurs îles sont en danger.
Hausser le ton, baisser la température
"A la Cop 26, les pays du Pacifique vont monter le ton. Il faut absolument que les pays du nord s’engagent à respecter l’Accord de Paris. Et ce n’est pas un réchauffement à 2 degrés qu’il faut qu’on obtienne mais bien 1,5 degré car entre 1,5 degré et 2 degré, nous, les états du Pacifique, on disparaît", a déclaré Maina Sage, la seule député des Outre-mer sur place qui intervient en tant que membre de la commission développement durable de l’Assemblée nationale.
Ecoutez-la :
Maina Sage
Et, justement la Polynésie est concernée par cette problématique. Malgré l’éloignement de la pollution atmosphérique, nos îles pourraient être impactées si les grands pays ne diminuent pas le rejet de gaz polluant dans les airs.
Winiki Sage, président de la FAPE, la Fédération des associations de protection de l’environnement, en parle à Gilles Tautu :
Winiki Sage
Les premiers concernés sont les habitants des atolls des Tuamotu. Environ 12 000 personnes seront impactées. Qu'en pensent les maires de Tuamotu ? Heipua Teuira a interviewé le maire de Rangiroa Tahuhu Maraeura. On l’écoute.
Tahuhu Maraeura
Les Tuamotu, mais aussi d'autres archipels du Pacifique sont concernés par la montée des eaux due au réchauffement climatique. C'est le cas de Tuvalu dont l'un de ses ministres participe à la COP 26 pour alerter les pays émetteurs de gaz carbonique de faire beaucoup plus attention :
Aujourd’hui, un nouvel accord pour lutter contre le dérèglement climatique a été signé par plus de 80 pays à la COP 26. Ils se sont engagés à réduire les émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, de 30% d’ici 2030. Une décision qui a été saluée puisque son effet de réchauffement est environ 82 fois plus important par kilogramme que celui du CO2 sur vingt ans. L'Union européenne et les Etats-Unis font parties des pays signataires.