Entre un héritage douleureux et une vie de labeur, la population de Makatea s'interroge sur son avenir.
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Pendant près de 60 ans, de 1907 à 1966, l'atoll de Makatea, situé dans les Tuamotu, a été exploité pour son phosphate.
Des sociétés australiennes, japonnaises et européennes y étaient installées pour extraire, à la force des bras, le précieux minerai. 11 millions 300 000 tonnes de phosphate ont ainsi été extraits.
Aujourd'hui, l'île ressemble à un gruyère et elle peuplée d'une centaine d'âmes à peine, contre plus de 3 500 habitants à l'époque du phosphate.
Après l'arrêt de l'exploitation, les travailleurs sont rentrés chez eux et les sociétés sont reparties avec une partie du matériel ; le reste ayant été laissé là, gisant depuis sous la végétation. Les aménagements du port et du quai ont quant à eux été détruits. Depuis, Makatea peine à se relever. Peu touristique, l'atoll vit principalement de la pêche et du coprah.
Des sociétés australiennes, japonnaises et européennes y étaient installées pour extraire, à la force des bras, le précieux minerai. 11 millions 300 000 tonnes de phosphate ont ainsi été extraits.
Aujourd'hui, l'île ressemble à un gruyère et elle peuplée d'une centaine d'âmes à peine, contre plus de 3 500 habitants à l'époque du phosphate.
Après l'arrêt de l'exploitation, les travailleurs sont rentrés chez eux et les sociétés sont reparties avec une partie du matériel ; le reste ayant été laissé là, gisant depuis sous la végétation. Les aménagements du port et du quai ont quant à eux été détruits. Depuis, Makatea peine à se relever. Peu touristique, l'atoll vit principalement de la pêche et du coprah.
L'avenir de Makatea divise : certains aimeraient voir revenir l'industrie du phoshate mais cette fois-ci au profit des habitants et propriétaires terriens, tandis que d'autres craignent les dégats environnementaux mais aussi sociétaux que cette industrie, avec des moyens modernes, pourraient causer.