Être auto-suffisant et produire sa propre nourriture. Un thème qui a repris de la vigueur avec le confinement. A Rikitea, Mama Tepa, comme on l'appelle, n'a pas attendu la crise du coronavirus pour produire son propre café... Rencontre.
•
"Je suis née dedans". Tepavovovai Dorchain dite mama Tepa a grandi avec le café. "Toute petite à 4 pattes, j'étais déjà dans le faapu café". C'est après son retour de Métropole que mama Tepa a renoué avec ses lointains souvenirs d'enfance. Sur les collines de Rikitea, aux Gambier, des cafetiers sont plantés depuis plus d'un siècle selon mama Tepa.
Cette tradition, mama Tepa la transmet aussi aux plus jeunes. "On ramassait le café dans une bassine, après on pouvait aller jouer", confie Keissy. Mama Tepa tient à apprendre tout ce que ses parents lui ont déjà transmis. "Beaucoup veulent revenir au fenua, et bien voilà, il y a du travail. Il n'y a plus besoin d'aller acheter du café !".
Cette tradition, mama Tepa la transmet aussi aux plus jeunes. "On ramassait le café dans une bassine, après on pouvait aller jouer", confie Keissy. Mama Tepa tient à apprendre tout ce que ses parents lui ont déjà transmis. "Beaucoup veulent revenir au fenua, et bien voilà, il y a du travail. Il n'y a plus besoin d'aller acheter du café !".