Le Président Edouard Fritch est actuellement en mission à Paris, où il a rencontré Florence Parly, ministre des Armées. Ils ont évoqué la redynamisation des sites militaires. Le député Moetai Brotherson s'interroge lui sur la facture de la dépollution de ces terrains, souvent chargés d'amiante.
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Le Président Edouard Fritch a été reçu mardi 17 septembre, par Florence Parly, la Ministre des armées. Il a été question notamment des contrats de redynamisation des sites de la défense.
Actuellement six communes polynésiennes bénéficient de terrains militaires rétrocédés au franc symbolique. Edouard Fritch a insisté sur la nécessité de réaliser six contrats au lieu d'un seul actuellement, les six communes n'avançant pas à la même allure dans leurs projets de reconversion, "que l'on puisse démultiplier ces contrats de projets et que l'on puisse les prolonger de 2 ans, de façon à ce que les communes puissent être prêtes pour lancer leur projet de développement."
Le Président Edouard Fritch a également évoqué le problème de la dépollution de l'atoll de Hao. Le Pays a proposé d'évacuer les terres polluées vers Moruroa.
De son côté, le député (Gauche Démocrate et Républicaine) Moetai Brotherson, a interrogé ce 17 septembre à l’Assemblée Nationale, la Ministre des Outre-mer. Sa question portait sur l’épineux dossier de la facture concernant la dépollution de ces terrains militaires rétrocédés par l’Etat français et souvent chargés d'amiante.
Annick Girardin, Ministre des Outre-mer dit qu’il reste des fonds et renvoie les communes polynésiennes à leur responsabilité : "Il y a une vraie difficulté foncière pour réaliser l'ensemble des projets [...] Nous avons accompagné ces cessions de plusieurs lignes budgétaires. D'abord une première ligne concernant les travaux [...] et il reste des crédits pour accompagner ces travaux sur les différents bâtiments cédés en l'état. [...] 6 millions d'euros (715 millions Fcp ndlr) ont été mis à la disposition des communes et tout n'est pas utilisé aujourd'hui.[...] Et en dehors des crédits déjà prévus, il y a d'autres possibilités de financements."
Actuellement six communes polynésiennes bénéficient de terrains militaires rétrocédés au franc symbolique. Edouard Fritch a insisté sur la nécessité de réaliser six contrats au lieu d'un seul actuellement, les six communes n'avançant pas à la même allure dans leurs projets de reconversion, "que l'on puisse démultiplier ces contrats de projets et que l'on puisse les prolonger de 2 ans, de façon à ce que les communes puissent être prêtes pour lancer leur projet de développement."
Edouard Fritch
De son côté, le député (Gauche Démocrate et Républicaine) Moetai Brotherson, a interrogé ce 17 septembre à l’Assemblée Nationale, la Ministre des Outre-mer. Sa question portait sur l’épineux dossier de la facture concernant la dépollution de ces terrains militaires rétrocédés par l’Etat français et souvent chargés d'amiante.
Annick Girardin, Ministre des Outre-mer dit qu’il reste des fonds et renvoie les communes polynésiennes à leur responsabilité : "Il y a une vraie difficulté foncière pour réaliser l'ensemble des projets [...] Nous avons accompagné ces cessions de plusieurs lignes budgétaires. D'abord une première ligne concernant les travaux [...] et il reste des crédits pour accompagner ces travaux sur les différents bâtiments cédés en l'état. [...] 6 millions d'euros (715 millions Fcp ndlr) ont été mis à la disposition des communes et tout n'est pas utilisé aujourd'hui.[...] Et en dehors des crédits déjà prévus, il y a d'autres possibilités de financements."
Annick Girardin
Rétrocession des terrains militaires, pourquoi ça traîne encore ?