La vaccination est un long combat, même dans les districts, ou plus encore que dans les aires urbaines. La cause, peut-être : l’éparpillement de l’habitat. A Hitia’a, la Direction de la santé est revenue poser le matériel de son vaccidrome pour la deuxième fois dans la commune. La première fois, il y a un mois, le succès avait dépassé les espérances. 118 personnes étaient venues.
Il faut dire que ce rendez-vous au moment de l’intense offensive du variant Delta avait entraîné un surcroît de motivation civique. Aujourd’hui, les compteurs ont vu une affluence divisée par deux !
Etre patient
Ce n’est pas une surprise. Les guides sanitaires et la municipalité, par la politique de terrain, se sont rendu compte que tout est affaire de patience. Il y a, bien sûr, les citoyens totalement hostiles au vaccin. Difficile de les faire changer d’avis. Puis, il y a les autres, peut-être la majorité de la population. Elle n’a pas d’avis sur la question, hésitante : oui, non…
Là, tout devient une affaire de temps et de patience. A petite dose, par le dialogue et l’art de la pédagogie quotidienne, la conviction pourrait se faire. Norma Aramu, conseillère municipale, et travaillant dans un magasin du lieu, est persuadée de la complicité du temps. Il faut que le chemin se fasse ! La Direction de la santé revient dans 3 semaines.
Un délai suffisant pour la maturation vaccinale des esprits ? C’est la question…
Regardez le reportage de Stéphane Ratinaud :