L'homme de 42 ans, décédé jeudi 11 juillet au CHU des Reims (Marne), est devenu le symbole du débat sur la fin de vie.
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Vincent Lambert, décédé jeudi 11 juillet au CHU de Reims, dans la Marne, était devenu malgré lui le symbole du débat sur la fin de vie. Pour son neveu, qui militait pour l'arrêt des traitements, c'est un soulagement.
"C'est le rationnel qui prend le dessus", assure François Lambert. Vincent Lambertétait tétraplégique et en état végétatif depuis 2008 après un accident de la route. Les traitements d'hydratation et d'alimentation qui le maintenaient en vie ont été arrêtés le 2 juillet dernier.
Durant des années, la famille de cet ancien infirmier n'a jamais cessé de se déchirer, car Vincent Lambert n'avait pas rédigé de directives anticipées. Par la voix de leurs avocats, les parents évoquent un crime d'État et se sont toujours opposés aux décisions des médecins.
Les parents et les frères et sœurs de Vincent Lambert, n'ayant pas été consultés, ont obtenu l'annulation de cette décision par le tribunal administratif de Châlons en Champagne.
L'euthanasie passive de Vincent Lambert est alors devenu le sujet à un débat de société en France.
Son sort est actuellement étudié par la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui devrait rendre son verdict dans les mois à venir.
"C'est le rationnel qui prend le dessus", assure François Lambert. Vincent Lambertétait tétraplégique et en état végétatif depuis 2008 après un accident de la route. Les traitements d'hydratation et d'alimentation qui le maintenaient en vie ont été arrêtés le 2 juillet dernier.
"Tué par raison d'État"
Durant des années, la famille de cet ancien infirmier n'a jamais cessé de se déchirer, car Vincent Lambert n'avait pas rédigé de directives anticipées. Par la voix de leurs avocats, les parents évoquent un crime d'État et se sont toujours opposés aux décisions des médecins.
"Vincent est mort, tué par raison d'État et par un médecin qui a renoncé à son serment d'Hippocrate", assurent les avocats.
Les parents et les frères et sœurs de Vincent Lambert, n'ayant pas été consultés, ont obtenu l'annulation de cette décision par le tribunal administratif de Châlons en Champagne.
L'euthanasie passive de Vincent Lambert est alors devenu le sujet à un débat de société en France.
Son sort est actuellement étudié par la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui devrait rendre son verdict dans les mois à venir.